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Défi ludique N° 2 (11 mars 2018)

descriptionDéfi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 EmptyRe: Défi ludique N° 2 (11 mars 2018)

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Asdel a écrit:
On ne spolié pas le nouveau thème ! *;)*

Mais tu t'en charges Delalaine?


*^^°* En fait, c'est un sujet que je ne maitrise pas du tout ! J'aurais du maitre une émoticône de panique. *help*

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Delalaine a écrit:
Asdel a écrit:
Après les jeux en Corée du Sud ça me semble être une bonne idée ^^.


Tu veux e-sport en Corée ? Les compétitions de RTS ? Ou autre chose ?


Je pensais aux jeux olympiques, les courses, de manière générale :P Mais je te sens bien parti pour nous inventer quelque chose ;)

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Asdel a écrit:
Je pensais aux jeux olympiques, les courses, de manière générale :P Mais je te sens bien parti pour nous inventer quelque chose ;)


Ah, je n'y été pas du tout *gné* *!*

C'est vrai que l'adjectif olympique modifie tout pour moi ! *:p*

D'accord je m'y colle.

Édition :

Défi ludique n°3 : C'est lancé !

descriptionDéfi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 EmptyRe: Défi ludique N° 2 (11 mars 2018)

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Combat saisissant, Juge Blond, et j'aime beaucoup la chute (si ce n'est qu'"une enfant" sonne bizarre après des termes comme "le quidam", certes indéterminé mais très connoté masculin)

Bon, je vois qu'il y a déjà un nouveau défi sur la ligne de départ - que ça ne nous empêche pas de mettre en scène des étripailles jusqu'à dimanche soir!
De mon côté, voici donc:


Mille-trois-cents pas de distance, comme le stipule la Règle. Tous les deux nus, dans l'air glacé de l'aube. Chacun debout dans son cercle, guère plus large qu'un chaudron, et nos habits déposés en dehors du cercle, conformément à l'Usage. La main crispée sur le manche du zannaz qui étincelle sous les premiers rayons du soleil. Je baisse les yeux sur la lame incurvée, semblable à un éclair des dieux. Mes paupières se ferment; l'éclat est insoutenable. Dans un instant, quand la trompe retentira, on entendra deux sifflements dans l'air. Et l'un de nous deux mourra. Là-bas, à mille-trois-cents pas, je devine la silhouette de Nux, Champion parmi les champions. Nux qu'on appelle le Cisailleur. Le Trancheur, le Coupe-tête, le Pourfendeur, le Fouille-cervelle. Il a sans doute déjà sondé l'épaisseur de l'air, évalué les flux invisibles des courants, palpé les infimes vibrations matinales, calculé la torsion et la vitesse du poignet au moment du lancer, imaginé dans son esprit tortueux la courbe et la trajectoire que suivra son zannaz. De sa main jusqu'à mon crâne. Il a déjà vaincu cent-vingt-quatre fois, et il se dit que je serai sa cent-vingt-cinquième victime. Et moi. Moi ? Je n'ai pas peur. Je n'ai jamais eu peur. Droit et nu dans mon cercle, j'attends le son de la trompe. Je l'ai défié parce que je veux la gloire ou disparaître. Ce n'est pas plus compliqué. L'art du zannaz ? Je m'en contrefous. Pas le temps. Fastidieux. De toute manière, à quoi bon vouloir rivaliser avec la haute science de Nux ? Nux sait comment tuer à mille-trois- cent pas, en un seul lancer. Beau comme une statue de marbre. Son geste sera impérieux, fatal, comme toujours. Et moi ? Moi je mise tout sur la hardiesse, le vent, les dieux, la chance, l'incroyable, ma jeunesse. J'entends des ricanements autour de mon cercle. Sombres sots, ce n'est pas la peur qui me fait frissonner. Jamais. Mais la froidure du matin, qui me racle la peau. Et les larmes qui coulent le long de mes joues, c'est l'éclat de la lame sous le soleil. Imbéciles. La foule s'agite. La trompe ? Vraiment ? J'aurais cru un brame au loin. Allons ! Je lève le bras – dieu qu'il est lourd, tout à coup, ce zannaz. Allons ! Toute ma vigueur, tout mon courage, j'ouvre la bouche pour crier je ne sais quoi. Ne tremble pas, ma main. Allons ! Je tends le bras gauche, je replie le bras droit, je vise et je

On a retiré le corps malingre. On a peiné à ôter le zannaz de Nux, profondément planté dans la face de son jeune adversaire, bouche ouverte, dents brisées, yeux encore embués de larmes. Au milieu des spectateurs graves ou goguenards, un jeune homme serre le poing, prend sa résolution. Demain, il s'en fait la promesse, il défiera Nux, Champion parmi les champions. Et non, il ne sera pas sa cent-vingt-sixième proie. Parce qu'il n'a pas peur, et qu'il est jeune, et qu'il veut la gloire – ou disparaître.

descriptionDéfi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 EmptyRe: Défi ludique N° 2 (11 mars 2018)

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Oyoyoye... c'est que ça pulse, ici !

Ouaip,  j'ai du retard, retard de lecture, retard d'écriture (faut quand même que je finisse le mien ce soir !).

> Vivien

Pour quelqu'un qui n'aime pas les duels, quel joli pinceau !
Bravo pour ce portrait tout en finesse du maladroit malheureux que tu as su éveiller chez ton lecteur. Très beau développement des sentiments de ce meurtrier malgré lui.

Point bonus gagné pour l'évolution des sentiments de ce personnage dont l'esprit s'est déconnecté de son mode "action". *:D*

Au début de ton texte, j'étais un peu "Hein ? Mais ?" parce qu'en fait j'ai utilisé à peu près la même cinématique pour mon roman 1, qui démarre sur un duel au pistolet. Ça fait drôle de reconnaître les mêmes images avec les mots de quelqu'un d'autre. Bon, par contre, mon perso, s'il  fait exprès de manquer, ce n'est pas par grandeur d'âme.

> Juge Blond

Sanglant ! L'énergie brute de se combattant transpire dans chacune de tes lignes. C'est vif, ça cogne, c'est réussi !  ^_^
Petit bémol sur les deux phrases de conclusion : Espère-t-il ne plus massacrer de jeunes filles après son prochain combat, ou ne le fera-t-il plus ? Les deux se contredisent un peu, sans doute devrais-tu en choisir une et virer l'autre.
Sinon, point bonus pour l'évolution sentiment/émotion pour ce tueur et ses remords accordé. *:D*

> Marc S

J'aime beaucoup l'esthétique que tu as insufflé aux derniers instants de ce jeune inconscient. L'incertitude dans laquelle tu places le lecteur en le nourrissant des espoirs propres à la jeunesse fonctionne bien, et donne de la force à la chute. La mise en abyme de la fin, avec la petite leçon fataliste qui en découle, clôt avec bonheur ce duel.
Pour ma part, j'accorde le point bonus parce que même si le personnage persiste à se mentir, je considère que les frissons et les larmes sont bel et bien un changement d'état mental.

> Barla

Te voir mentionner un complexe d'infériorité de ta part est limite vexant !  *:p*
Taratata, avec une qualité d'écriture telle que la tienne, dis-nous que tu n'as pas le temps, pas envie, mais pas que tu ne veux pas le faire par peur du ridicule.
Et puis en plus, c'est un jeu, seuls le plaisir, le divertissement et l'envie de tester ses propres limites sont de mise. Le ridicule, c'est de croire qu'il faille un niveau minimum pour jouer. ;)

Bon, j'ai un duel sur le feu, moi.  *^^°*

Rêveusement,
Foenidis

_________________
Sept fois à terre, huit fois debout !

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En effet, c'est parce que je n'ai pas le temps et que je ne veux pas bâcler un truc en 5 min, parce que, si, dans ce cas, ce sera ridicule *;)*
Et puis, zut, la course, ça ne m'inspire pas pour deux sous, alors que j'aimais bien les deux premiers ^^' (surtout le tout premier en fait. Je mets une scène d'hiver dans mes romans *roll*. Bon, les duels aussi, remarque).
Bon, ben demain, je suis encore en concours, et ensuite, il faut que je rédige un compte-rendu de bilan (pro) urgent... Si j'arrive à trouver un peu de temps, j'essaierai quand même (parce que c'est toujours frustrant de passer les bons thèmes. Cela dit, en faire un qui n'inspire pas est peut-être un exercice plus constructif).

Je n'ai même pas encore eu le temps de tout lire en détail, ni ceux du premier défi *oups*

descriptionDéfi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 EmptyRe: Défi ludique N° 2 (11 mars 2018)

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Bah, selon tes critères, je viens de me ridiculiser sur le défi numéro trois (ça m'a pris environ une demi-heure), et tu vois, je ne suis pas morte !  *lol*

Remarque qu'il n'est marqué nulle part qu'on ne peut pas participer pour le fun après la date. 

Enfin, j'dis ça, j'dis rien...  *siffle*

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Au cœur de la nuit, un dragon rôde...

Comment ça, "on s'en fout" ? ...

Nan mais j'vous jure, c'est même pas drôle si vous n'avez pas un tout petit peu peur. -_-

Bon tant pis, passons au sujet de ce post.

Voilà ma contribution pour le défi "Duel", un poil plus travaillé que pour le défi n° 1 et beaucoup plus que pour le 3 (là, je me suis clairement pas foulée... lol).
Toutefois, même si ce n'est plus vraiment du premier jet, ce n'est pas non plus la forme de mon travail la plus aboutie, parce que pour des corrections optimales, j'ai besoin "d'oublier" un peu le jet original, ce qui exige que je laisse mes lignes de côté quelques semaines.

Il y a sûrement des répétitions, je ne passe pas mes textes dans un quelconque logiciel et les répétitions sont le défaut que j'ai le plus de mal à repérer dans mes écrits (il semble que j'arrive à les repèrer plus facilement chez les autres).

M'enfin bon, c'est tout de même du Foenidis, si vous me trouvez pénible à lire, à comprendre, si le style vous gave, n'hésitez pas à l'écrire car j'ai toujours un peu de mal à savoir où placer le curseur du niveau de ton. 

Comment naissent les histoires ?

Il suffit quelquefois d'un regard. Pour celle-ci, ce fut celui-ci (sans rapport avec le nom du perso principal, c'est de son état d'esprit qu'il s'agit). –Cliquez dessus pour agrandir.

Défi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 24-por10

Pour les Conteurs qui ne sont pas familiers de l'univers guerrier japonais, je me fends d'un petit lexique après le texte. Je dois dire que j'ai hésité à tout écrire avec du vocabulaire francophone, mais les termes japonais sont plus précis (certains n'ont pas de vrai équivalent en français) et participent à l'atmosphère.

Bonne lecture à ceux qui ont le courage de continuer après ça.  *bye*

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Foenidis a écrit:
Ryumetsuki - Le regard du dragon

Province de Shinano - 1564 

Talonné par un mauvais pressentiment, l'homme pressait le pas sans prêter attention aux babillages du vent dans les frondaisons. Tombé jour de marché, il avait croisé trop de monde dans la ville voisine, et craignait, malgré son chapeau porté bas, que la particularité qui avait participé à sa renommée ait été remarquée. Tel un écho de mauvais augure, le terrain vibra sous ses talons ; à peine le temps de pester en son for intérieur que le galop d'un cheval le rattrapa avant de le dépasser. L'étalon torturé par le mors se raidit dans un freinage brutal ; après avoir posé pied à terre, son cavalier le laissa trotter jusqu'à l'orée du bois tout proche sans plus s'en soucier. Comme soudain gonflée d'entrain, la brise forcit, échevelant le vert tendre des rizières, sifflant aux oreilles des curieux redressés, et animant de claquements d'oriflammes les tenues des deux hommes figés sur le chemin, se faisant face à une douzaine de pas l'un de l'autre. Le plus jeune faisait offrande de sa lame aux éclats solaires tandis que l'autre espérait encore ne pas sortir son katana. Il n'avait pas déserté les champs de bataille pour devoir verser le sang à chaque détour de chemin ! Las, quand lui marchait, la rumeur courait, volait, le précédait. Ryumetsuki restait le champion à battre pour les uns, un démon à abattre pour les autres. "Ryumetsuki", ce nom qu'il avait si longtemps porté comme l'étendard de sa valeur faisait dorénavant peser sur ses épaules le poids de la fatalité. Qu'il ait été destiné à cette vie dès sa naissance ou que la certitude de l'avoir été l'y ait porté importait peu… il en avait assez. Assez de sang, assez de morts, naissance de remords ; révélation subite après avoir dû tuer l'ami engagé dans les rangs ennemis. Il avait pris la route en espérant laisser la grande furie derrière lui, trouver au nord, peut-être, un lopin oublié par les seigneurs en guerre, la douceur d'une femme pour consoler ses nuits. Force était de constater que ses efforts pour se fondre dans l'anonymat de la populace restaient vains. Les dieux n'apprécient pas qu'on leur rende leur offrande ! Qu'importe l'humilité du costume, sa stature, sa démarche restaient celles d'un samouraï dans la force de l'âge et le fourreau laqué du sabre à son côté confirmait ce statut. Cette arme et la ferveur investie dans l'art de la manier faisaient si intimement partie de sa vie qu'il lui était impossible de s'en séparer. Son regard maudit filtra entre les jours tressés dans les fibres d'hinoki de son kasa. Il sut à la posture du fat dressé tel un cerf en mal de harde que celui-ci ne s'était pas déplacé juste pour faire prendre l'air à son haori frappé du mon de la maison Hineno. Qu'il se soit trompé sur l'identité du ronin pourchassé importait sans doute peu aux yeux de ce guerrier, il tuerait simplement pour justifier son rang au sein de son clan. En ces âges barbares noyés de fureur, la voie du sang séduisait bien des sabreurs.
 
        Katsuomaru, le bien nommé comme il aimait le préciser, brûlait d'impatience. Face à un adversaire de valeur, il le savait, paraître maître de soi garantissait le premier pas vers la victoire, aussi recentra-t-il sa respiration sur son tanden, centre de l'équilibre et source du ki. Ne pas concéder le plus petit tremblement au reflet du soleil matinal sur sa lame adressait à l'œil averti une belle preuve de sa maîtrise. Hormis le jeu du vent, les couleurs terre et poussière de la tenue usagée du ronin immobilisé plus loin ne trémulaient pas non plus d'un poil. Ses mains étaient restées telles qu'elles étaient quand il l'avait dépassé, le pouce de la gauche glissé dans son obi et la droite sur le bâton du baluchon jeté sur son épaule. Son katana à la tsuka lacée d'un ito d'un vert profond dormait dans son fourreau, bien calé dans la ceinture, tranchant vers le bas – signe d'intentions pacifiques. L'inconnu n'avait pas relevé la tête, impossible de juger de la couleur de ses yeux tapis dans l'ombre de leur écran végétal ; la perspective de violer son secret n'en était que plus excitante ! D'après le soldat accouru pour l'en informer, son épouse auprès de qui le ronin avait acheté un sac de riz aurait bien été frappée par un éclair vert. Il y avait donc toutes les chances pour que ce coureur de chemins tienne ses promesses ; mais qui qu'il soit, pour peu que comme d'autres il se laisse abuser par sa forte carrure, son sort serait vite réglé ! L'expérience n'est pas toujours bonne conseillère, ce ne serait pas le premier renard à se laisser prendre au piège. Aux audacieux la victoire, songea-t-il, tandis que son rêve de gloire parait sa mine d'un sourire jubilatoire.
 
        En diapason avec le temps, le vent retint son souffle. À contrepied de cette petite mort, l'air emmiellé du parfum des narcisses exhalait la vie avec force.
 
        Ryumetsuki n'avait pas esquissé le moindre geste et ne comptait pas le faire, tout du moins tant qu'il n'y avait pas nécessité. Si l'impudent persistait malgré tout et finissait pas monter à l'assaut, celui-ci mourrait, ainsi en avait-il décidé. Aussi jouissif que ce fût, se contenter d'humilier ne menait à rien, le retour de la menace létale associée à son nom devrait aider à décourager les plus avisés. Tuer à nouveau ne l'enchantait guère, mais si tel était le prix à payer pour la liberté, il en serait ainsi. Il avait déjà jaugé l'adversaire : de belle taille, le provocateur respirait la puissance ; le ronin savait que quel que soit son niveau technique, le coût de ce pari se payait en vitesse. Il réprima une mimique d'agacement, l'autre s'était décidé. Trois pas. De la main gauche, Ryumetsuki fit pivoter d'un geste sec le fourreau à sa ceinture pour faire passer la courbure du tranchant vers le haut. Bien entendu, l'avertissement ne fut pas pris en compte… Trois pas de plus ! Bâton et baluchon glissèrent à terre. Parvenu à mi-distance, toujours calme et paré d'un sourire calculé, le guerrier au mon d'Hineno s'immobilisa pour empoigner son sabre à deux mains et le pointer devant lui en garde basse. Ryumetsuki fit claquer l'habaki de son katana dégagé d'un coup du pouce sur la tsuba. Aucune autre partie de son anatomie n'avait ne serait-ce que frémi, indice implicite sur son niveau de force et manière de signifier qu'il offrait une dernière chance d'en rester là.
 
        Impossible de lire le regard de l'inconnu, mais cela ne gênait pas Katsuomaru outre mesure. La fermeté de la posture, les gestes minimalistes mais rapides, précis, tout en cet homme respirait force et technique de haut niveau. La détermination fourmillait dans tout son être, les katas mille fois répétés coulaient en rivière dans son esprit, son ki flambait dans une apogée de feu. À nouveau figé, il attendait que sa garde basse fasse son petit effet. Le ronin n'avait toujours pas dégainé, manœuvre d'intimidation qui pourrait lui coûter cher. Il jugeait sans aucun doute que la distance entre eux ajoutée au sabre en position défensive lui donneraient l'avantage. Le samouraï vêtu aux couleurs ciel d'orage résista à la tentation de sourire plus largement.
 
        Silence. Vide essentiel. Essence de vie inspirée.
 
        Comme piqué d'impatience, le vent se releva, anima au passage le kasa impavide du ronin, ébouriffant la houppe à la coupe soignée haut perchée sur le chef du guerrier d'Hineno.
 
        Un souffle, cri d'air déchiré. Un éclair d'acier à la verticale, effrayant point culminant de la charge sauvage du samouraï. Geste plus vif que la pensée. Son sec du choc de deux volontés. Défense repoussée côté gauche. L'œil vif, Katsuomaru lut l'ouverture. Tranché, le vent siffla d'excitation, la lame fila sur la droite. Bloquée. Cette fois, le samouraï ne cacha pas son plaisir. Contré, certes, mais objectif atteint. La lanière du chapeau conique avait sauté sous le fil de son katana, une rafale complice venait de le faire voltiger du côté des rizières, et là, face à lui, deux prunelles d'un vert de braise le fixaient.
 
        Ryumetsuki bouillait de s'être laissé berner. Le colosse avait bien failli le prendre de vitesse ! Jamais il n'avait vu pareil gabarit se mouvoir avec tant de vivacité. Et cela sans perte de puissance… sa parade à gauche avait plié sous l'impact, sa pommette ouverte l'attestait. Depuis quand n'avait-il pas subi la morsure d'un sabre ? Le premier sang était pour le jeune fat, cuisante constatation. Non seulement l'importun était indemne, mais son sourire suffisant attisait la piqûre infligée à l'orgueil. Le ronin se dégagea en souplesse et recula à longueur de lames, inutile de s'épuiser à rivaliser sur le plan de la force pure. Le membre du clan local se redressa pour retrouver ses appuis de garde dans le plus grand des calmes, mais Ryumetsuki voyait dans ses yeux le mélange de curiosité et de perplexité inquiète qu'il connaissait si bien. « Pareille étrangeté ne pouvait être que l'œuvre d'un démon ! »voilà ce qu'ils pensaient tous, en dépit du nom donné par son père pour que ces iris verts évoquent la protection beaucoup plus flatteuse d'un dragon. Sa carrière de tueur ne lui avait pas plus apporté le respect escompté, bien au contraire, la rumeur démoniaque n'avait cessé d'enfler.
 
        Pas de côté. Comme deux fauves se jaugent, les combattants glissaient, flottaient plus qu'ils ne marchaient dans leur ronde martiale, animale.
 
        La brise soupira ; deux souffles, une aura ; paysans et passants contemplaient béats.
 
        Pris d'ardeur, le vent haussa le ton, chahut de houle sur la végétation des environs. Double élan, adresse et vigueur ! Virtuosité de l'hirondelle, célérité du reptile ; bravoure et citadelles. Les lames dansent, ébranlent ; l'acier tinte, chante et étincelle. La mort luit, la vie tangue, le métal gémit… et cède, dans un cri.
 
        Katsuomaru tomba à genoux. Le nez contre terre, il ne suppliait pas, il remerciait. Hommage au maître, il était prêt pour le point final de ce combat. Ses cheveux étaient tirés avec soin, il avait blanchi ses dents, sa tête rendrait honneur à sa vie passée. Il se demanda juste où Ryumetsuki entreposait ses nombreux trophées.
 
        Le vent s'apaisa, prêt à céder la place à l'ondée qui toujours voyage dans son sillage.
 
        Ryumetsuki fouetta l'air d'un magistral chiburui. Lame et l'âme en paix, il reprit bâton et baluchon et repartit vers le nord, où dit-on, dorment les dragons. Le jeune cerf s'était honorablement défendu, libre à lui d'avoir compris la leçon, ou non.
       
                                          FiN






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Lexique :

L'année 1564 fait partie de l'époque Sengoku, antérieure à l'ère Edo. 
L'époque Sengoku fut particulièrement tumultueuse. La lutte entre empereur et shogun laisse le Japon sans pouvoir central. Pendant un peu plus de cent ans, les chefs de guerre se déchirent pour la domination de châteaux, de provinces, de régions et la caste des samouraïs qu'ils emploient brille au plus haut. La violence règne en maître, c'est le temps des massacres, des bastions, des alliances et des trahisons. Comme toujours quand règne la guerre, les famines déciment les populations.

Katsuomaru = Katsuo : victorieux – maru souvent ajouté aux anciens prénoms hommes, encore employé pour les noms de certains personnages de manga)
 

Ryumetsuki = Ryu : dragon - metsuki : regard -> le regard du dragon 

Kasa : chapeau conique japonais fait de paille de riz, de bambou ou de fibres d'hinoki (un résineux endémique des montagnes japonaises qui ressemble un peu au thuya)

Le modèle dont je me suis inspiré pour celui de Ryumetsuki :
Défi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 Fef107603a246d807781bb2b2df3e745
(attention, le terme kasa désigne aussi une ombrelle ou un parapluie...)

Haori : veste portée par dessus le kimono ou la tenue kosode/hakama
L'haori peut être avec ou sans manches (plutôt avec manches a priori pour les plus anciens)

(kosode qu'on peut assimiler à kimono court - hakama est le pantalon large des samouraï, devenu très très large aujourd'hui, on voit sur les représentations anciennes ou les photos du XIXème siècle que taille et nombre de plis étaient plus modestes)

Katana : le sabre japonais du samouraï à pied
C'est le plus populaire, celui qu'on voit dans les films de samouraï ou dans Kill Bill.

Asdel mentionne un tachi, le tachi est destiné aux samouraïs à cheval, c'est un sabre de cavalerie plus long que le katana (parce que la frappe depuis la hauteur d'un cavalier demande plus d'allonge). Je suppose qu'Asdel a fait ce choix pour son personnage en raison de sa très grande taille. 

Tsuka : poignée du katana (constituée de deux moitiés - traditionnellement en bois de magnolia)

Ito (tsuka ito) : laçage qui relie les deux moitiés de la tsuka (poignée). 
Matériau utilisé : cordon de soie, coton ou quelquefois de cuir, le motif de son laçage est différent suivant l'usage du sabre (apparat, guerre, combat courant...) 
Info bonus, sous l'ito, le bois est recouvert de peau de raie ou de requin - same hada (pour le préserver de l'humidité). 

Tsuba : rondelle de métal ouvragés, souvent de très jolie manière, qui constitue la garde située entre la lame et la main

Habaki : pièce de métal logée à la naissance de la lame juste après la tsuba qui sert à bloquer la lame dans son fourreau. Les amateurs de films de sabre connaissent très bien le geste du pouce que font les sabreurs pour débloquer leur lame... ça correspond un peu au geste du tireur qui arme son revolver. Ce geste est aussi utilisé en guise d'avertissement : "Fais gaffe, je suis prêt à dégainer !" 
Particularité : cette pièce n'existe pas sur les épées/sabres européens. À l'inverse des sabres japonais, le dispositif qui maintient la lame des armes européenne dans leur fourreau est intégré à ce dernier (lamelles de métal ou cales en bois). 

Notez que contrairement aux sabres et épées européens, les sabres japonais restent entièrement démontables. À tout moment, il est possible de changer n'importe quelle pièce, il suffit pour cela de dénouer l'ito (la cordon qui unit les deux pièces de la tsuka, la poignée, pour ceux qui ont suivi. ^_^).

Chiburui : geste sec donné à la fin d'un combat/kata pour évacuer la lame d'un sabre du sang frais - bien que le profil des lames soit ainsi fait que le sang n'accroche pas le métal. L'origine de ce geste s'est quelque perdu dans la mémoire collective, beaucoup avancent l'hypothèque qu'il s'agisse aussi d'un rituel de purification avant de remettre la lame au fourreau (probable étant donné qu'il est aussi effectué pour de simples katas)

Katas : Geste ou ensemble de gestes codifiés destinés à l'apprentissage, la transmission et le perfectionnement dans les disciplines d'arts martiaux dont le maniement du sabre.

Tanden : situé au sein du hara "(abdomen), le tandem est localisé en profondeur environ trois centimètres sous le nombril. Principe hérité de la médecine traditionnelle chinoise, il est considéré par les samouraï (depuis une époque très lointaine) comme le point d'intersection des méridiens d'énergie qui aliment une sorte de carrefour du ki (l'énergie vitale pour les Japonais). C'est aussi le point du centre de gravité du corps humain, bien évidemment très important pour les postures d'équilibre. Il s'avère qu'à la position du tanden correspond le passage d'une importante artère abdominale. 

Mon : Motif géométrique (souvent tracé au compas) contenu dans un cercle. 
Il peut-être assimilé au blason européen, à cette nuance près qu'il n'est pas réservé aux nobles. Il est né de la nécessité de reconnaître les combattants sur les champs de bataille... et était donc réservé au départ aux classes guerrières constituées des seigneurs et des samouraï. Son usage s'est aussi propagé aux bourgeois et commerçant qui marquaient ainsi leurs possessions. Le mon peut être familial ou individuel. En plus de figurer sur certaines pièces de vêtements, on peut les retrouver sur tous supports : éléments d'architecture, harnachement des chevaux, tissus d'ameublement, dais, documents, tsuba, etc. Un peu comme les blasons, quoi...

Voici quelques exemples, je suis certaine que vous en avez déjà vu !

Défi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 Mon-japon-symbole-emblemes-famille-liste-01

Notez que j'ai déniché le mon de la famille Hineno, qui a régné un temps sur la province de Shinano, avant de la perdre puis de la reprendre quelques décennies plus tard. Seulement, j'ai été incapable d'interpréter sa forme (soleil levant sur deux ?... sinon forme vaguement proche de motifs définis comme clous de girofle, mais pas vraiment ça non plus) et je n'ai pas trouvé de traduction qui la nomme (le motif semble assez rare). J'ai donc renoncé à le décrire. 

Défi ludique N° 2 (11 mars 2018) - Page 2 Mon_hi10


Voilà, voilà, je crois ne rien avoir oublié. 

Merci pour la lecture.

Rêveusement,
Foenidis

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Magnifique texte, Foenidis, bravo. J'aime particulièrement le rôle du vent, la légèreté de l'action, à la fois chorégraphiée et très vive. Et toujours des effets sonores poétiques très réussis. Et toujours des dragons, au minimum mentionnés à la fin *:p*

Merci pour tes remarques sur mon petit texte! Je craignais que, trop bref et hâtif, l'empathie pour le jeune foufou face au réel ne fonctionne pas.

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Bon, allez, j'ai fait un petit truc pour dire que je participais. Pas vraiment satisfaisant, c'est du premier jet écrit dans la voiture en attendant les résultats de ma compétition, alors, ça vaut ce que ça vaut, mais ça a au moins le mérite d'exister  *;)* :

— Prends garde, étranger, c'est un retors.
Gernéas se tourna vers l'Orisois qui venait de parler :
— Retors ?
L'autre hocha la tête pour confirmer.
Gernéas avança dans l'arène avec un léger doute. Retors... Comment diable pouvait-on l'être dans un duel codifié ? Il avait passé une nuit entière à étudier des traités sur l'escrime et les affrontements légaux et y avait trouvé à peu près les mêmes choses que dans tous les pays traversés. Les duels, c'était quasiment sa profession ; ils lui permettaient de gagner sa vie grâce aux paris. De l'argent presque facile : en près de vingt ans, il n'avait perdu que deux fois. Il se battait pour la beauté du geste, ou louait son bras à quelque quidam offensé incapable de se défendre lui-même. Toujours pour l'honneur. Il tenait particulièrement à ce point. Sa réputation avait depuis longteps dépassé les frontières du Sirourd, sa terre natale.
Mais il ne voyait vraiment pas de quelle façon se montrer retors dans ces conditions. Il y avait des règles, impossible d'y déroger. Pas de coups bas, de coups fourrés, voilà ce qu'il aimait. Certes, on pouvait détourner ces règles, les frôler les limites ; d'ailleurs, lui-même s'y prenait de la sorte pour l'emporter : maîtriser à la perfection les détails et les faiblesses des règlements. Mais jamais on ne les outrepassait. En duel, on ne pouvait pas tromper son adversaire. Il n'existait pas d'hypocrisie. On se trouvait seul face à lui, avec pour toute aide ses connaissances, son expérience et sa dextérité.
Gernéas était bon. Il avait pu le devenir grâce à sa longue expérience. Et il avait pu acquérir celle-ci grâce à sa prudence. Il ne pratiquait que des combats au premier sang. Pas question de risquer sa vie. Il pouvait d'ailleurs s'enorgueillir de n'avoir jamais tué un homme. Peut-être l'un ou l'autre de ses opposants malheureux avait-il ensuite péri de gangrène suite à une blessure à la main. Mais dans ce cas, il n'y était pour rien, c'était la volonté des dieux. Il gardait sa conscience pour lui.
Retors... Cela l'ennuyait. Il considéra son adversaire. Celui-ci aurait pu être son frère, tant ils se ressemblaient. Même taille moyenne, même corpulence – minces, avec des muscles secs – même visage un peu las. Cette apparence laissait présager un affrontement tout en rapidité et subtilité. Tant mieux, Gernéas préférait cela à la force brute. Rien, en tout cas, de sournois dans les yeux d'un vert glauque un peu délavé de son vis-à-vis.
Et quand bien même. L'envoyé du roi qui se chargeait de l'arbitrage affichait toute l'austérité insipide de l'intégrité. Un visage gris sous des cheveux de cendre, des joues creuses et une bouche qui ne savait sans doute plus sourire depuis longtemps. Le genre d'homme qu'il ne fréquentait qu'avec ennui, mais qu'il se réjouissait toujours de voir surveiller un duel. Avec lui, le premier qui commettrait un impair serait probablement aussitôt éliminé au risque de compromettre son honneur. Nul ne jouerait à ce jeu-là.
Tout de même, retors. Qu'avait donc bien voulu dire ce spectateur ? Il ne s'agissait pas de ferrailler sur un champ de bataille ou dans une querelle clandestine où tous les coups sont permis.
Allons, conclut le Sirourdin, l'importun avait voulu le perturber. Une façon plutôt subtile de favoriser son compatriote. Gernéas sourit. Depuis le temps, il en avait subi des tentatives de déconcentration. Peine perdue, il savait mettre de côté ses doutes dès qu'il se retrouvait l'épée à la main.
Sûr de lui, il sortit son arme et son adversaire fit de même. Ils ne perdirent pas de temps. Tout de suite, Gernéas lança l'offensive à laquelle l'autre répondit comme il s'y attendait : par l'évitement et la rapidité plutôt que par une contre-attaque brutale. Le Sirourdin domina rapidement, comme prévu. Il fit traîner les choses un moment, que les spectateurs qui avaient parié en aient pour leurs sous. Il ne fallait jamais décevoir le public. Il se sentit fatiguer plus vite qu'il ne l'espérait et jura intérieurement tout en feintant. Il vieillissait, il ne pouvait plus se permettre de trop prendre son temps. Bientôt, il lui faudrait ranger l'épée avant de passer de vainqueur permanent à perdant habituel. Dès que l'occasion se présenterait, il placerait sa botte, celle que personne ne contrait. Ses adversaires avaient beau l'étudier, la connaître, ils ne se montraient jamais assez rapides pour l'éviter.
Voilà, une ouverture !
D'un habile coup de poignet, il prit le fer et fit sauter l'arme des mains de son adversaire.
— C'est fini, dit-il tranquillement, à peine essoufflé.
Même pas besoin d'aller au premier sang. Un duelliste sans lame était un duelliste vaincu.
À sa grande surprise, l'autre sourit. Il le vit soudain grandir en taille, s'épaissir. Sa peau se couvrait de reliefs et de creux verdâtres, des ailes transparentes se déployaient dans son dos. Ses mains disparaissaient pour devenir des sortes de longues lames. Il ressemblait à une mante religieuse géante.
Gernéas recula. Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'était ce monstre ? Il se tourna vers l'envoyé du roi. Ce dernier ne montrait aucune surprise. Pire, il se contenta de rappeler, en désignant les bras aiguisés :
— Il n'est pas désarmé. La victoire au premier sang... ou au forfait
Non, cela ne respectait aucune règle de duel connu, pourquoi personne ne réagissait donc ? Gernéas jeta un coup d’œil alentour. Ils attendaient leur combat. Il ne pouvait pas abandonner, trahir leur confiance. Jamais il n'avait déclaré forfait. Jamais. Il se battait pour l'honneur. Alors, il se jeta sur l'abominable créature.
Son épée fondit sur elle au moment où un bras-lame s'abattait sur lui.

Les Orisois considéraient les cadavres entremêlés.
— Tout de même, dit l'arbitre, celui-là était bon. Il a réussi à abattre un Retors. C'est bien le premier. Dommage qu'il ait perdu la vie. Le roi regrettera de n'avoir pas pu assister à cela.
Celui qui avait mis en garde Gernéas au début du combat regarda le corps séparé de la tête par le bras de la créature et remarqua tristement :
— On aurait peut-être pu l'avertir que les règles du duel ne s'appliquaient qu'aux humains. Mais c'est sûr que le spectacle aurait été moins bon. Tout de même, pourquoi n'a-t-il pas simplement abandonné ? C'était autorisé.
— Que veux-tu, l'ami, les hommes et leur honneur...

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Ca ca un peu vite pour moi, pour vous lire, et commenter. Je reviendrai en début de semaine prochaine. Mais déjà 7 contributions, après les 8 de la première, wow!

Barla, l'esprit est clairement de participer en fonction de ses dispos sans se laisser intimider par ceux qui se sont attaqué au sujet avec (beaucoup pour certains) de sérieux. Mais je vois que tu nous as finalement proposé quelque chose...

Juste Antios: on n'est pas au boulot, tu peux évidemment poster quelque chose quand tu veux. Pour moi, les délais ne sont là que pour rythmer l'exercice et s'assurer que l'on ne s'endorme pas.

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Yeah, Barla !   *youhou*

Tu as bien fait de passer outre tes réticences ! 
Bien sûr, j'ai attendu le coup fourré, mais celui-là, je ne l'ai pas plus vu venir que ce pauvre Gernéas !  *lol*

Excellente gestion du suspens, et des émotions du personnage principal. 

Merci pour ce bon moment, très bien écrit .

Point bonus obtenu sans coup férir.  ^_^

> MarcS


Ravie que ma contribution t'ai plu.  *:D*
Hum... tu sais, je ne suis vraiment pas douée en poésie, nulle est même le mot approprié. Sûre de me planter, j'évite donc de m'y frotter... je suis donc toujours un peu surprise quand on applique ce mot à mes textes. 
Le vent : ça fait partie des trucs qui me viennent en cours d'écriture sans que je les ai calculé au départ. Je n'ai toujours pas compris comment j'arrive à scénariser mes histoires sans tout prévoir, je constate juste que ça fonctionne quand je me relis. 

Rêveusement,
Foenidis

_________________
Sept fois à terre, huit fois debout !

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Ha! ha! Barla, ça valait le coup de nous balancer cette leçon d'escrime asymétrique! Tu es d'ailleurs la seule à être franchement partie sur de l'imaginaire pur et dur *:D*

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