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Défi n°7 Première Rencontre

descriptionDéfi n°7 Première Rencontre - Page 2 EmptyRe: Défi n°7 Première Rencontre

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*zZ* *zZ* *zZ*

* Soudain réveillée par le brutal appel du pied de Delalaine*

*OO*

Ah euh... hem... oui, puisque aucun volontaire ne se dénonce, je m'occupe de lancer le défi suivant.*^^*

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Sept fois à terre, huit fois debout !

descriptionDéfi n°7 Première Rencontre - Page 2 EmptyRe: Défi n°7 Première Rencontre

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Bon, je vais poster un petit texte, un peu en retard (juste un peu *lol*). Bon, je me suis embrouillé moi-même au niveau de la scène (j'en ai mélangé deux, mais cela ne gêne pas la compréhension et ne change en rien la "rencontre" entre mes deux persos). 

..............................................

Raegan le toisait du haut de son trône, les plis de son visage étirant les cicatrices qui zébraient son front et une partie de ses joues. Jamais Helm n’avait vu autant de mépris dans son regard, même quand il avait décidé de quitter le royaume deux ans plus tôt. Il brûlait d’envie de se dresser sur ses jambes, de clamer à toute l’assemblée qu’il n’avait jamais été un traître et que cette vie d’errance n’avait été qu’une parenthèse dans sa vie, mais il ne le pouvait pas. Compte tenu de son statut de messager officiel de l’ennemi du royaume qui l’avait vu naître et de la nouvelle qu’il apportait, il se devait de rester assis sagement sans prononcer une seule parole déplacée. Et puis de toute façon, rien n’avait jamais été très clair dans sa tête. Jusqu’à la mort de Nealga, il n’avait jamais envisagé de retourner dans ses montagnes natales.

– Que tu reviennes est déjà une chose, lança Raegan, la pierre de son diadème étincelant à chaque fois qu’il bougeait la tête. Mais qu’en plus tu entres dans mon royaume et, pire encore, dans mon palais, en tant qu’émissaire de mon ennemi est proprement honteux. Tu pensais quoi ? Être accueilli comme un frère après être parti téter la poitrine opulente de notre sainte mère l’Empire ? Et toi en plus tu nous demandes de ployer le genou devant elle pour éviter une guerre ? La honte ou le sang, c’est ça ton marché ?

Helm entendait autour de lui le souffle de ses anciens frères. Des chuchotements, des rires étouffés, des insultes jaillissant du fond des tripes. Il avait vécu plus de vingt années dans ce palais et pourtant aujourd’hui il était un étranger. 

– J’espère au moins que tu ne croyais pas que nous allions baiser les pieds de ce « nouvel empereur » comme tu dis, poursuivit le roi.
Helm agita sa tête de droite à gauche en guise de « non ».
– Bien ! D’ailleurs, continua Raegan, je ne me souviens même plus de son nom…
– Mélégand.  
– Parfait, répliqua le souverain, se fendant d’un sourire satisfait. C’est toujours mieux de connaitre le nom de son ennemi.

Helm tenta de chercher un bref soutien parmi les hommes qui l’entouraient. Il ne sut pas ce qui l’attrista le plus : la foule de regards assombris de colère ou les yeux qui évitaient de croiser les siens, comme si le moindre contact visuel aurait été une abomination.

– Comment est l’air là-bas ? reprit Raegan. Et les femmes ? J’espère au moins…

Une image, brutale, surgit dans son esprit. Nealga, sa Nealga, étendue sur le lit, à moitié nue, gisant dans son sang. Sa peau, d’une blancheur si pure, souillée par cette couleur rouge immonde. Son visage, toujours doux et serein, figé dans un masque de douleur et d’effroi. Jamais il ne retournerait là-bas, dans cette ville puante de vices. Jamais plus il n’irait se prosterner devant Rydial et sa catin d’épouse. C’était elle qui l’avait assassiné. Elle qui, par jalousie, avait tué la seule personne qui le retenait à Felk. S’il revenait un jour là-bas, ce serait uniquement pour la tuer, elle, sous les yeux de son cocu de mari.

– Tu peux partir !

Helm regarda Raegan, désorienté. Était-ce bien lui qui avait parlé ? Encore empêtré dans ses songes, il ne saisissait pas le sens de ces paroles.

– Pars ! rugit le roi. Si tu restes ici, tu ne trouveras que la mort.

Des protestations se répandirent dans la vaste salle du palais.

– Assez ! gronda le souverain, sa main puissante brandie devant lui en direction de ses fidèles. Cet homme est un des nôtres, bien que cela me coûte de le dire. Il va partir, sain et sauf.

Il s’adressa à nouveau à Helm. Son regard, cette froideur qu’il savait imprimer au fond de ses pupilles, le glaça.

– Cependant, poursuivit Raegan, une fois que tu auras passé la frontière de notre royaume, tu ne seras plus des nôtres, rien de plus qu’un étranger parmi tant d’autres, une de ces saletés d’impériaux que l’on étripera à la première occasion.

Helm hésita. Il ne pouvait pas se taire indéfiniment en sachant que jamais il ne pourrait retourner dans l’empire et remettre les pieds dans cette maudite ville de Felk. Qu’avait-il de plus à perdre ? La vie ? Rydial le tuerait s’il revenait et, même s’il en décidait autrement, sa traînée d’épouse saurait le convaincre de le châtier sévèrement en prenant sa vie ou pire encore. Helm s’imagina devenir le jouet sexuel de cette dégénérée, incapable de bouger ni d’émettre le moindre son. Il préférerait se donner la mort plutôt que de subir pareille infamie. Il sentit son corps se déployer, comme si ses jambes s’étaient activées d’elles-mêmes. Se lever avant le roi était contraire aux coutumes et pourtant Il était là, debout, à la même hauteur que Raegan. Derrière lui, il sentit déjà la présence de ses anciens frères, prêts à s’emparer de lui. La chaleur de leurs souffles enfiévrées lui parvint, lourde de reproches et chargée de fureur.  

– Je n’irai pas là-bas, annonça Helm sans lâcher le souverain des yeux. Je reste ici.

Une étincelle de colère, et peut-être de surprise, traversa le regard du roi. Le poing serré sur l’accoudoir de son siège, il se leva brusquement. Quelle sentence allait-il prononcer ? Le tuerait-il ? Helm savait qu’il en était parfaitement capable.

Soudain, une explosion retentit au loin, à l’extérieur du palais. Tous regardèrent par la grande fenêtre trilobée. Un épais nuage noir s’envolait au-dessus de la ville.

– Gaed, Mélian, prenez vos hommes et allez voir ce qui se passe, ordonna Raegan.

Deux hommes se levèrent et quittèrent le palais après s’être brièvement inclinés devant leur souverain. Les sabots des chevaux claquèrent contre les pavés de la cour puis se turent.

De la fumée commença à jaillir du cœur de la ville, une fumée sombre et dense. Chacun regardait le spectacle, stupéfait. Il n’existait aucune cité plus calme que celle de Boréa, les incidents les plus graves se résumant à de simples rixes entre quelques individus un peu trop avinés. Quant aux crimes, ils étaient si rares que les rois avaient décidé de ne plus les consigner.

Au fond de lui, Helm se réjouissait de cet incident, une partie de l’attention n’étant plus tournée vers lui. Toutefois, il savait qu’Helfeld et son frère le surveillaient de près. Si Raegan ordonnait sa mort, ils seraient les premiers à vouloir lui ôter la vie.

Les sabots des chevaux retentirent à nouveau dans l’enceinte du palais. Gaed, suivi sans doute d’un de ses fidèles, passa la porte, tous les regards inquiets braqués sur lui. Ou plutôt sur ce corps sans vie qu’ils tenaient à bout de bras. On leur dégagea le passage jusqu’au roi. Une forte odeur de brûlé déstabilisa Helm. La moitié du crâne de l’inconnu avait été dévorée par les flammes et seuls subsistaient encore quelques cheveux gris. Par endroits, du sang suintait de sa peau meurtrie. À en juger par son vêtement de bure encore intact, seule sa tête avait été blessée. Alors pourquoi ne bougeait-il pas ? Était-il mort ou simplement inconscient ?

Soudain, l’étranger bougea. Son buste se redressa légèrement, comme s’il cherchait sa respiration.

– Que s’est-il passé ? demanda Raegan.
– Je n’en sais rien, avoua Gaed. Les gens sur place semblaient complètement paniqués. Je n’ai pas pris le temps de les écouter et j’ai ramené cet homme. La foule ne regardait que lui, il doit sans doute savoir quelque chose.
– Demande lui son nom, ordonna le roi.

Gaed s’exécuta, se baissant à hauteur de l’inconnu, puis se redressant un instant après.

– Il ne dit rien, lâcha-t-il. Sans doute le choc.

Helm entendit l’homme murmurer. Par réflexe, il s’accroupit près de lui.

– Ge… Gell… Gellad.
– Il s’appelle Gellad, annonça Helm, les yeux rougeoyants du souverain dardés sur lui.

descriptionDéfi n°7 Première Rencontre - Page 2 EmptyRe: Défi n°7 Première Rencontre

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Très bon extrait, j'adore ! *bravo!*

La scène, vit, respire, les émotions sont parfaitement retranscrites.

Par contre, je n'ai pas compris qui se rencontraient pour la première fois. Helm et Raegan semblent déjà se connaître (je n'ai d'ailleurs pas capté tout de suite que Raegan et le roi étaient une seule et même personne), quant à l'inconnu de la fin, Helm semble aussi déjà le connaître - et en plus, ça fait méga court comme interaction.

Rêveusement,
Foenidis

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Oui, en fait c'est Helm et Gellad qui se rencontrent. Le barde et un "mage" *:)*. Pourquoi tu dis qu'il le connaît à la fin ? 

Bon après, c'est vrai que j'ai peut-être fait un peu ce que je voulais avec le mot "rencontre". On va dire que c'est une rencontre un peu inhabituelle, avec assez peu de mots échangés ^^. 
Je vais voir pourquoi tu as eu du souci pour ne pas comprendre que Raegan est le roi et vice-versa.

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Yep... en relisant, je me suis aperçue que j'avais mal compris pourquoi il s'était accroupi. J'avais pris son réflexe pour une habitude envers Gellad... *:D*

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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