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descriptionDark Fantasy (et ses dérivés) EmptyDark Fantasy (et ses dérivés)

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L’un des premiers auteurs à mettre la Dark Fantasy sur la table était Glen Cook, avec sa série La Compagnie noire. Le Trône de fer de Martin a contribué à rendre cette fantaisie réaliste « populaire ». Bien que la Dark Fantasy mette l'accent sur un monde réaliste et sombre, elle n’est pas nécessairement sinistre.

La Dark Fantasy est à l’opposé de la Fantasy épique. Au lieu d'avoir un héros, nous avons un anti-héros. Il viole, assassine, pille et brûle si cela s’accorde à son code moral unique, ou si cela est nécessaire pour la réussite dans de sa quête. Le monde qu'il essaie de sauver est assez désagréable, aussi il ne s’embarrasse pas de considérations altruistes dans la poursuite de son objectif. Il aura vraisemblablement plusieurs compagnons qui mourront de manière désagréable (mais pas plus que leurs victimes) le long de la route, mais leur terrible travail d'équipe, à la fin, fixera leur mode de vie détestable.

Attendez-vous à un monde plein de pourriture et de saleté, porté par des anti-héros et de bons gars qui font de mauvaises choses et des méchants qui font parfois de bonnes choses.



CARACTÉRISTIQUES


  • Niveau de magie :

En général assez faible, et lorsqu'il y en a, celle-ci n’est pas attrayante. Les méchants qui ont tendance à l’utiliser sont souvent diminués par leur dépendance.


  • Niveau des grandes idées et des implications sociales :

Modéré-élevé. La Dark Fantasy crée un monde de tons de gris et de noir. Parfois, les personnages se compromettent avec le mal, parfois pour le plus grand bien. L'implication est que rien n’est tout à fait bon ou complètement mauvais. Il n'y a pas de légendaire roi Arthur qui sera de retour et résoudra tous les maux sociaux.

La Dark Fantasy amène les lecteurs à voir les personnages, humains en général, comme viciés. Les êtres humains sont capables de terribles actes : la guerre, le racisme, le sexisme, l'homophobie, la violence, et ainsi de suite.


  • Niveau de caractérisation :

Haute. Des personnages forts sont typiques dans ce sous-genre. S'il y a un chevalier étincelant, vous pouvez parier qu’il a quelques squelettes dans son placard. Il n'y a pas d’indices visibles pour indiquer la disposition d'un personnage, plutôt des personnages ayant des besoins individuels et des motivations qui sont complexes et parfois contradictoires. Cette caractéristique du sous-genre, qui semble refléter le désordre de la réalité, fait partie des raisons pour lesquelles certaines personnes décrivent la Dark Fantasy comme honnête.

Considérant que la Fantasy épique se concentre sur le cadre, les cartes, les monstres et les systèmes de magie, la Dark Fantasy entre dans l'épaisseur des choses avec les personnages. Des histoires sont souvent racontées avec une voix narrative serrée de sorte que les lecteurs se font une idée sur la façon dont le personnage voit et connaît le monde.


  • Niveau de complexité des intrigues :

Modéré avec beaucoup de complexité. Oh, vous trouverez de l'action portée par des complots, vous trouverez des intrigues complexes rendues plus compliquées par la manipulation de personnages. Il y aura des conséquences et des rebondissements que vous ne verrez pas venir parce que dans ce sous-genre, tout peut se produire. Mais, à sa base, la Dark Fantasy est un sous-genre axé sur le personnage.


  • Niveau de violence :

Le niveau de violence, de sexe, et de sexe violent sont élevés dans ce sous-genre.


  • La Dark Fantasy n’est pas pour vous si…

Si vous n'aimez pas un grand casting de personnages, des événements à grande échelle, d'énormes guerres, du réalisme, des personnages réalistes, de mauvaises choses qui arrivent à des gens, etc.


Traduction libre des articles GrittyFantasy et Grimdark Fantasy, plus proche de la conception francophone de la Dark Fantasy, issus de bestfantasybooks.com.



TÉMOIGNAGE & OUVRAGES


Alan Baxter, auteur américain auto-publié a écrit:
Donc, pour moi, un travail est de la Dark Fantasy s’il porte sur des éléments de la Fantasy et/ou du paranormal d'une manière qui étudie le côté sombre et effrayant de notre nature, la psychologie et l'étrange, le sublime et l’inquiétant. S’il ne craint pas le gore et l'horreur de sa propre obscurité, mais ne vise pas principalement à effrayer. S’il a des héros qui ne sont pas des chevaliers en armure brillante, mais des gens qui ont parfois à faire des choses peu recommandables. S’il a des méchants qui ne sont pas nécessairement tous mauvais, ainsi que des méchants qui sont vraiment mauvais. S’il est sombre et bizarre et plonge dans les profondeurs de la fiction spéculative, sans viser principalement à effrayer ou dégoûter ses lecteurs, alors c’est de la Dark Fantasy.



La Compagnie noire, de Glen Cook.
Le Trône de fer, de George R.R. Martin.
Les Salauds gentilshommes, de Scott Lynch.
L’Épée des ombres, J.V. Jones.
Acacia, David Anthony Durham.



DÉRIVÉS


  • Grimdark Fantasy :

La Grimdark Fantasy est un sous-genre souvent débattu tant dans sa valeur que sa définition. Joe Abercrombie fait valoir dans un post sur son site que la Grimdark Fantasy, fantasy graveleuse, est une réaction à la Fantasy romantico-héroïque propre qui a précédé, c’est un contrepoids à un style plus simple de Fantasy. Il croit que « cela amène plus à faire grincer qu'une capacité à choquer et titiller » et que le sous-genre encore en développement est valable. C’est un contrepoids à la Fantasy qui est venue avant et ça influence le paysage actuel de de la Fantasy.

Alors, qu’est-ce que la Grimdark ? Nous allons ouvrir le vieux dictionnaire et le décomposer. Sinistre : austère ou rebutant ; déprimant ou inquiétant ; sombre, sans joie. Sombre : avec peu ou pas de lumière ; absence de lumière. Ces définitions indiquent un monde rempli de négativité. En effet, il peut être plus facile de comprendre la Grimdark avec l'utilisation d'une définition négative : la Grimdark Fantasy n’est pas une histoire heureuse, elle ne valorise pas, elle n’édulcore pas ni ne passe sous silence, elle n'est pas une histoire où les protagonistes coopèrent pour surmonter le « vrai » mal et sauver le monde, ce n’est pas un monde où il y a un chemin clair, l'histoire ne se termine pas par des sourires et des réjouissances. Le sous-genre ruisselle de misère, de désespoir, de violence, de sang, d'obscurité, de protagonistes moralement ambigus, d’anti-héros, de prises de décisions horribles et un sens de l'humour lugubre.


L’Empire brisée, de Mark Lawrence.
Cycle de Drenaï, de David Gemmell.
Trilogie La Première loi, de Joe Abercrombie.
La série Terre de héros, de Richard Morgan.

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Je me permets juste d'intervenir sur un point:
je vois souvent en SFFF parler d'anti-héros d'une façon un peu particulière, dans une acceptation très récente, qui n'est pas la définition littéraire du anti-héros et qui a tendance à être propre aux genres de l'imaginaire.

Le anti-héros n'est pas un héros négatif (car dans ces romans sombres, le personnage est bel et bien un héros. Noir, mais un héros. Il a souvent des capacités particulières, supérieures aux autres, il a un objectif fort et des valeurs, même s'ils ne sont pas moraux).
Le "vrai" anti-héros est un personnage médiocre, un quelconque, un héros raté. Un personnage qui ne prend pas son destin en main, ou qui est pitoyable, qui rate ce qu'il fait.
Le héros négatif, aussi noir soit-il, a tendance aujourd'hui à fasciner, même s'il peut être repoussant par certains aspects. Alors que le anti-héros n'est plus guère apprécié (trop réaliste?). Ce dernier a du coup tendance à être gommé dans la littérature SFFF moderne.

Les d'anti-héros sont nombreux dans la littérature naturaliste de la fin XIXe).

Alors, d'accord, les acceptations des termes peuvent évoluer, s'élargir (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, je proposais "merveilleux" ou même "fantaisie" pour "fantasy", ça relèverait strictement du même phénomène que pour l'anti-héros), mais il ne faut pas oublier l'acceptation première, traditionnelle et plus répandue (préférer la SFFF n'empêche pas de connaître ni d'apprécier le reste de la littérature. Ne serait-ce que pour que, quand on parle avec d'autres gens, on ne se trouve pas en complet quiproquo parce qu'on ne donne pas le même sens aux mots ;) ).

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barla a écrit:
Le "vrai" anti-héros est un personnage médiocre, un quelconque, un héros raté. Un personnage qui ne prend pas son destin en main, ou qui est pitoyable, qui rate ce qu'il fait.
Le héros négatif, aussi noir soit-il, a tendance aujourd'hui à fasciner, même s'il peut être repoussant par certains aspects. Alors que le anti-héros n'est plus guère apprécié (trop réaliste?). Ce dernier a du coup tendance à être gommé dans la littérature SFFF moderne.

Effectivement, les informations que tu apportes sont intéressantes, et je gage que nombre de personnes — dont j'avoue faire partie, du moins jusqu'à maintenant ;) — ne connaissent pas cette distinction entre l'anti-héros d'antan et l'anti-héros contemporain. Est-ce inhérent à la seule littérature de l'imaginaire ? J'en doute, en témoignent les autres genres, comme les thrillers ou même la romance. Certes, la littérature blanche représente la plus grande part du marché du livre, mais n'a-t-elle pas un tant soit peu évoluée à ce propos ? Pour ma part, je ne saurais me prononcer au regard du peu d'intérêt que je lui concède, essentiellement par goût. Quoi qu'il en soit, cette évolution de l'anti-héros s'avère salutaire, car davantage en adéquation avec la nature humaine et s'accordant par là même à nos mœurs. Et comme tout art, la littérature se doit d'évoluer selon le mode de vie et les mentalités de ses contemporains. Après, libre à chacun d'y goûter, ou non. Dès lors, si l'anti-héros classique que tu évoques pouvait avoir une résonance dans l'esprit des lecteurs, il me paraît logique que pour nombre de gens à l'heure actuelle, pareil traitement ne ferait pas sens, voire ennuierait.

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Akram a écrit:
Modéré-élevé. La Dark Fantasy crée un monde de tons de gris et de noir. Parfois, les personnages se compromettent avec le mal, parfois pour le plus grand bien. L'implication est que rien n’est tout à fait bon ou complètement mauvais.

Chaotique-neutre, quoi...

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L'anti-héros classique a encore son importance, ne serait-ce que parce qu'on lit encore des romans classiques et surtout qu'on les étudie à l'école ;) Tu n'as pas évoqué l'anti-héros en classe? je me souviens avoir étudié cette notion en première, notamment à travers l'étude de l’Éducation sentimentale, de Flaubert. Et du coup, pour moi, c'était ça et uniquement ça, anti-héros. Il m'a fallu un temps pour réaliser que les gens sur les forums d'imaginaire n'avaient pas du tout la même notion et qu'ils appelaient anti-héros un personnage héroïque sombre. Je préfère d'ailleurs ce terme de "héros négatif" ou "sombre" que je trouve plus juste, puisqu'il partage beaucoup de traits avec le héros classique. Ainsi, si on considère l'origine grecque de la notion de "héros", on se rend compte que bon nombres de héros grecs (si on prend comme référence, mettons, l'Iliade) sont loin d'être des chevaliers blancs et ont même des côtés très négatifs. Ce sont justes des personnages au-dessus des autres (plus forts physiquement notamment), avec des valeurs fortes (que les autres ne partagent pas forcément) et un but pour lequel ils sont prêt à tout donner.
J'ai du coup l'impression que cet anti-héros moderne est l'expression d'une période de fort manichéisme dans certains types de littératures, qui avaient fait du héros un personnage parfait. Le goût en étant plus ou moins passé, on se penche à nouveau vers les héros torturés, parfois violents, capables d'êtres méchants... bref, finalement on retourne davantage à un héros des origines.

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Je suis d'accord avec ton dernier post, Barla.

En fait, la dérive actuelle du héros vers des personnages imparfaits, voire troubles illustre la progression vers des personnages de plus en plus "humains". L'archétype du superman d'hier, idéal sans tache, a fait long feu, le lecteur/spectateur d'aujourd'hui réclame plus de profondeur psychologique, il aime pouvoir s'identifier au héros... et c'est plus facile de se reconnaître dans un personnage qui a aussi quelques défauts.
Le tout noir ou tout blanc a aussi le gros inconvénient de limiter les options, ces personnages sont trop prévisibles, la nuance permet de multiplier suspens et surprises, bref, le héros au sens large du terme permet des variations infinies là où le héros purement manichéen est vite limité. Je pense que c'est en raison de cette différence là que le glissement s'est fait au cours des dernières décennies.

Rêveusement,
Foenidis

_________________
Sept fois à terre, huit fois debout !

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Mais puisque je vous dis qu'un bon héros est un héros mort de toute façon... là il peut s'identifier le lecteur non ? Va bien crever un jour lui aussi !

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Oui mais justement, on ne traite pas ici des bons héros, mais de ceux qui ont des défauts, voire sont carrément méchants... :falseangel:

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Ben, il peut être méchant ET mort, ce n'est pas incompatible...  :twisted:

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Etymologiquement parlant, le mot "anti-héro" ne devrait pas plutôt servir à désigner le méchant? Celui qui est totalement opposé au héro? Dans ce cas là, on pourrait affirmer que toutes les histoires possèdent un antihéro!

Selon Wiki, c'est justement le fait de faire en sorte que le lecteur ait de l'empathie pour ce "méchant" qui fait de lui un héro: possédant peu ou pas du tout les caractéristiques "normales" d'un héro.

Kanata@
Sauf que pour l'heure le lecteur est VIVANT! Donc, pour suivre ta logique, un héro qui veut s'identifier au lecteur a plutôt intérêt à être vivant!! En outre, la fin d'un roman suggère quelque chose de très claire au lecteur: "Et il continua de mener une vie simple -semblable à la tienne- jusqu'à sa mort - de vieillesse"!

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Dans ce sens, anti- est ce qui s'oppose à la notion de héros (et pas au héros lui-même dans une histoire en particulier), donc pas le méchant, mais celui qui n'est pas un héros, qui est le contraire d'un héros (or, un «bon» méchant a la plupart du temps, des traits héroïques. Ne serait-ce que parce sinon, il serait trop facile à vaincre). En gros, le raté.

(par contre, s'il te plaît, «héros» avec un s, nous ne sommes pas anglophones ;) )


Mais c'est très bien les héros morts, c'est comme ça que je les aime, moi :twisted: Et puis, les histoires d'identification, j'ai toujours trouvé ça tordu. On peut aimer un livre, les personnages, même s'ils ne nous ressemblent pas du tout ou ont des valeurs différentes des nôtres, sans «s'identifier» à eux. Ils sont eux, on est nous. Ils nous permettent justement à nous ouvrir à d'autres choses. Parce que si le héros mort nous empêche de nous lier à lui parce que nous sommes vivants, je ne connais personne capable de voler, de faire des tours de magie ou de sauver le monde à la seule force de ses mains. Pourtant, ça n'empêche pas d'avoir des héros qui le font).

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Ahnel a écrit:

un héro qui veut s'identifier au lecteur a plutôt intérêt à être vivant!! En outre, la fin d'un roman suggère quelque chose de très claire au lecteur: "Et il continua de mener une vie simple -semblable à la tienne- jusqu'à sa mort - de vieillesse"!



Oui, non mais là... si le héros compte s'identifier au lecteur aussi, même pour moi ça devient troublant.
Mais bon, OK, on peut tuer le lecteur aussi. J'aime cette idée de livre maudit qui tuerait son lecteur à la fin... Il faut savoir vivre dangereusement.

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wiki a écrit:
L’antihéros (ou anti-héros) est le personnage central d’une œuvre de fiction qui ne présente pas certaines des caractéristiques du héros conventionnel, voire dans certains cas aucune. Certains considèrent la signification de ce terme comme suffisamment étendue pour englober également un antagoniste qui, contrairement au méchant, suscite une sympathie et/ou une admiration non négligeable.


Il me semble quand même que la première définition tient toujours. En tout cas, c'est ainsi que j'aurais défini le terme d'anti-héros.
En bons exemples modernes (ou à peu près), je citerai Rincevent de Pratchett (capacité principale: La fuite) ou Gaston Lagaffe de Franquin (capacité principale : occuper son temps de bureau sans travailler).
Deux persos qui n'ont aucun des attributs du héros : courage, force vaillance, etc, mais n'en sont pas moins les persos principaux de leurs histoires respectives.

Quand on parle d'identification, il me semble qu'on évoque plus la compréhension des motivations du personnage, ses actions, que vraiment s'identifier à ses capacités ou à ses idéaux. On n'est pas obligé d'être d'accord, mais on comprend.

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Kanata a écrit:
Mais bon, OK, on peut tuer le lecteur aussi. J'aime cette idée de livre maudit qui tuerait son lecteur à la fin... Il faut savoir vivre dangereusement.


On fait comme dans Le nom de la Rose c'est ça ? Je vais en parler à mes copines éditrices tiens, sur le prochain grand tirage d'un Musso ça doit être jouable ^^.

L'identification c'est avant tout se reconnaître dans une autre personne et assimiler des caractéristiques de ladite personne.
Dans le cas d'un héros de roman, si certes personne ne va croire pouvoir devenir magicien, il est par contre possible de se reconnaître dans des qualités morales dudit héros.
Je pense que bon nombre de gens, s'ils n'excusent pas le vol et surtout si c'est leur porte monnaie qui est touché, approuveraient intérieurement un Robin des Bois qui vole aux riches pour redonner aux pauvres.
Après, et malheureusement, les héros des uns sont les salauds des autres (Sartre sort de ce corps)

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L'ichor a écrit:


Il me semble quand même que la première définition tient toujours. En tout cas, c'est ainsi que j'aurais défini le terme d'anti-héros.
En bons exemples modernes (ou à peu près), je citerai Rincevent de Pratchett (capacité principale: La fuite) ou Gaston Lagaffe de Franquin (capacité principale : occuper son temps de bureau sans travailler).
Deux persos qui n'ont aucun des attributs du héros : courage, force vaillance, etc, mais n'en sont pas moins les persos principaux de leurs histoires respectives.

exactement, c'est la définition classique, et tant qu'on étudiera la littérature classique en classe, non seulement elle reste valable, mais c'est même la définition principale (comme on peut le constater en allant chercher la définition sur n'importe quel site littéraire). De mon côté, je suis quand même surprise que personne ne semble l'avoir étudié. Mais bon, comme il est vrai qu'il y a des quantités de thèmes possible sur les études de textes au lycée, je suis peut-être la seule à être tombée sur celui-ci ;) (je me souviens avoir aussi étudié la mort du héros).

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Asdel a écrit:
L'identification c'est avant tout se reconnaître dans une autre personne et assimiler des caractéristiques de ladite personne.
Dans le cas d'un héros de roman, si certes personne ne va croire pouvoir devenir magicien, il est par contre possible de se reconnaître dans des qualités morales dudit héros.

C'est exactement ça. L'identification à un personnage est la capacité du lecteur à partager certains idéaux, codes moraux ou modes de vie d'un personnage. Et cela s'applique aussi bien pour un protagoniste, lequel porte l'histoire, qu'à un antagoniste, sans quoi il tomberait dans le cliché du vilain méchant pas beau (« Mais pourquoi est-il aussi méchant ? Parce queeeee !)


barla a écrit:
De mon côté, je suis quand même surprise que personne ne semble l'avoir étudié. Mais bon, comme il est vrai qu'il y a des quantités de thèmes possible sur les études de textes au lycée, je suis peut-être la seule à être tombée sur celui-ci Wink (je me souviens avoir aussi étudié la mort du héros).

Sans doute parce que tu as suivi un cursus littéraire ;)

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Non, non, j'étais en scientifique ^^.

Et comme ça me questionnait, cette histoire, j'ai fait des recherches. L'étude du héros de roman (avec les sous-thèmes de mort du héros et de anti-héros dans un sens tout ce qu'il y a de plus classique) n'a pas cessé de faire partie des thèmes étudiés au lycée et pour le bac de français (et évoqué aussi en seconde), et cela semble-t-il dans toutes les voies (puisque j'ai aussi trouvé le sujet pour des filières technologiques). Alors, c'est un thème parmi d'autres, je suppose qu'il n'est pas obligatoire ni toujours étudié (j'avoue que je ne me souviens plus des autres thèmes abordées en première. Je crois qu'il y en avait 4, traités sur des extraits d’œuvres très différentes -théâtre également-, plus les œuvres entières. Mais il reste donc une bonne partie de la population qui aura bel et bien appris les termes dans l'acceptation littéraire classique ;)

Ainsi, dans un traitement d'une dissertation de héros au lycée, on a l'exemple de plan classique: 1/le héros positif, 2/le héros négatif, 3/ le anti-héros.

Je me rassure comme je peux. Je finissais par me demander si j'avais inventé tout ça, ce dont je serais bien capable :roll:

ps. on étudie également - j'en avais souvenir aussi, et je m'étonnais d'ailleurs, sur un autre forum, qu'il faille l'expliquer - la question de la focalisation (point de vue interne, externe, omniscient). En fin de compte, quand on se remémore un peu nos années de classe, on se rend compte qu'on a appris pas mal de choses utiles à l'écriture.

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