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Le défi des MOBLIGÉS ! Défi N° 1

pollLe meilleur Mobligé n°1

Foenidis - L'épreuve
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Ahnel - L'Homme du Lac
1
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Nathgène - Hibernata
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Delalaine - Rififi au Louvre
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Asdel - Planète Gévaudan
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Total des votes:
2

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Pierrichik passa l'orée jonchée de glands plus résolu que jamais. Bientôt les branches seraient à nu, il deviendrait encore plus dangereux d'essayer d'approcher un dragon, or, il n'avait pas envie de naqueter dans la peau d'un aspirant jusqu'au printemps suivant ! Appréhension et excitation mêlées pressèrent une fois de plus ses doigts sur les fils du quipu pendu au rabat de sa besace. Puissant adjuvant à ses pouvoirs naissants, l'artefact, acquis grâce à trois victoires successives dans la course aux défis qui rythme la vie de tout aspirant Magéclerc, ne lui permettait toutefois pas encore de lancer un sort de cryogénie, pourtant bien utile en la circonstance. Le jeune homme ne prêta pas attention au charme enchanteur de l'étang irisé par les mille lumières de la forêt. Il savait juste qu'il s'agissait d'un des jalons à ne pas manquer pour atteindre son but. Il n'avait que faire des perches ou des gardons, seul le moyen d'obtenir les précieuses gouttes de salive dragonnesques nécessaires à la confection de l'élixir demandé par l'archimage occupait ses pensées.  S'il réussissait ce coup là, son quipu, réceptacle de l'énergie du lointain sorcier qui l'avait possédé par le passé, verrait le potentiel de sa charge magique décuplé par des perles de Vir. Reprenant sa course au travers des taillis, le jeune homme chassa d'un revers de pensée la longue liste des victimes de cette chasse redoutable. Astuce et courage sont les piliers de la longue marche qui mène à la charge de Magéfort. Deux qualités essentielles pour mener à bien le combat contre les élites sombres qui n'avaient de cesse de s'emparer du pouvoir. La quête de l'ascétisme indispensable à la maîtrise des flux magiques les plus dangereux serait pour plus tard, une fois la statut de Magéclerc atteint. La végétation devenait plus dense, le relief se fit soudain raide. Pierrichik attaquait les contreforts des falaises de Rondepierre. Les dragons sont des animaux qui tiennent à leur tranquillité, ils gîtent toujours au plus inaccessible pour qui ne jouis pas des capacités de vol. Or notre blondinet était encore bien loin d'avoir le niveau pour ça, il allait devoir grimper. Risque de chute, manque de couvert, possibilités de fuite pour ainsi dire nulles, l'image du col de l'animal légendaire dressé tel le serpent des pschents qui ornent le grimoire du pouvoir des sables faisait autant cogner le cœur du jeune téméraire que l'effort de l'ascension. Si jamais il s'était trompé dans sa capacité naissante à décupler ses connexions avec les éléments naturels et que le dragon ne soit pas endormi par la digestion comme il l'escomptait, son nom viendrait alourdir les pages du registre des aspirants qui ont payé un échec de leur vie.
Pas furtif du lynx, souplesse du serpent, oeil de hibou... ombre parmi les ombres, Pierrichik pria pour que son odeur de coureur des bois ne le trahisse pas. La bête, le monument, la légende était là ! La montagne d'écailles et de griffes animait la cavité d'un souffle à l'impressionnante ampleur pour un dormeur. L'aspirant Magéclerc déglutit avec difficulté, la langue sèche et la gorge nouée, il étouffait tant il muselait son propre souffle pour ne pas éveiller la mort. Parvenu tout à côté de la gueule du monstre, le jeune homme hésita. Enivré par la perspective de l'exploit accompli, galvanisé par l'illusion de vulnérabilité de l'animal assoupi, il tendit malgré lui les doigts vers le chanfrein du dragon. Chaud, froid, doux, râpeux ? ... La curiosité lui démangeait les doigts. Fort heureusement pour lui, son instinct de survie frissonna un salutaire rappel à l'ordre tout au long de sa colonne vertébrale. Prenant garde au moindre froissement d'étoffe, Pierrichik déboucha une fiole tapissée d'axonge préparé pour l'occasion, avant de la présenter, d'un main tout de même un peu tremblante, sous les impressionnant naseaux du cracheur de feu. L'aspirant retint encore son souffle, non sans afficher un splendide sourire de triomphe, avant de placer le récipient sous le filet de bave qui suintait à présent entre les crocs à peine recouvert par les babines de l'animal. Emporté par son enthousiasme, Pierrichik souleva enfin la petite flasque réchauffée par son précieux contenu avec un cri de victoire...

...........................................

Vouala... pas compliqué. *^^*

Rêveusement,
Foenidis

_________________
Sept fois à terre, huit fois debout !

descriptionLe défi des MOBLIGÉS ! Défi N° 1 - Page 2 EmptyRe: Le défi des MOBLIGÉS ! Défi N° 1

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Déjà, à l'orée de la forêt, alors qu’il écrasait sous ses bottes les premiers glands, Arthus avait pu sentir l'intense aura magique qui émanait de cet endroit. Et maintenant qu'il se trouvait près du lac, la source de toute cette puissance lui sautait aux yeux.
La surface de l'eau était calme et limpide, imperturbable, comme si les feuilles même des arbres qui la bordaient, ainsi que les insectes, rechignaient à venir troubler sa quiétude.
L'homme inspira profondément, puis clama d'une voix forte :
- Dame du lac, montrez-vous !
Tout d'abord, rien ne se produisit et seuls des battements d'ailes d'oiseaux paniqués, derrière lui, lui parvinrent. Puis soudain, au centre du lac, un gardon bondit de l'eau, suivi par un deuxième, puis un troisième et d'un banc entier qui jaillissait de l'eau en provoquant une émulsion centralisée. Très vite, des poissons se mirent à sautiller un peu partout.
Alors, au milieu du cercle formé par l'agitation des premiers poissons, une silhouette commença à émerger. De l'endroit où il se tenait, Ahnel ne pouvait distinguer entièrement les traits de l'individu dont le corps jaillissait lentement de l’eau : ce fut d'abord sa tête dont les cheveux formaient une sorte de couronne semblable aux pshent des pharaons égyptiens, puis un buste large et musclé et enfin le bas du corps, dont la pudeur était protégée par un enchevêtrement compliqué de lianes. L'apparition resta immobile un instant, les bras croisés, puis alors que les gardons cessaient leur danse, elle glissa sur la surface de l'eau sans la perturber pour se rapprocher du jeune homme. Elle vint s'arrêter à un mètre à peine d'Arthus.
- Vous n'avez rien d'une dame, déclara celui-ci, bouche-bée.
En effet, l'individu était un homme à la carrure impressionnante. Sa peau noire luisait comme si on l'avait enduit d'axonge et son visage restait inexpressif alors que ses paupières demeuraient closes. Arthus se mit à naqueter, ne sachant pas comment agir. Après quelques minutes, il déglutit puis plongea la main dans sa besace pour en sortir l'élixir que Myrdin lui avait confié.
L'homme du lac consentit enfin à ouvrir les yeux. Son regard s'illumina d'un éclat verdâtre pendant quelques instants avant de retrouver un aspect normal, sans pour autant délaisser leur sévérité. Arthus inclina la tête et lui tendit la fiole remplie du liquide. Celle-ci quitta sa main en lévitant, pour venir flotter devant les yeux de l'individu.
- Que veux tu, mortel ? demanda-t-il d'une voix grave et caverneuse.
- L'épée, répondit Arthus sans lever les yeux.
En réponse, il entendit un grognement. Myrdin, le vieux mage adepte d'ascétisme, lui avait assuré que la dame du lac lui remettrait l'épée s'il lui apportait cet élixir de cryogénie. En effet, d'après lui, l'esprit protecteur de ces bois aimait collectionner les potions magiques rares. Arthus avait alors dû braver toutes sortes de périls pour se procurer les ingrédients nécessaires à sa fabrication. Tout cela en vue de récupérer l'épée légendaire dont le pouvoir pouvait terrasser même un dragon.
- S'il vous plaît, reprit-il. J'ai besoin de l'épée.
- Que veux tu en faire ?
- Le Fléau d'Ajaxia s'est abattu sur nos terres, répondit Arthus en relevant la tête. Et seule l'épée légendaire, forgée par les dieux, peut le pourfendre.
L'homme du lac ne répondit pas. Il dardait son regard perçant sur le jeune homme, comme s'il était en train de sonder les profondeurs même de son âme. Ahnel le soutînt, soucieux de montrer l'ampleur de sa détermination. Il ne pouvait pas repartir sans cette arme.
Au bout d'un moment, des voix commencèrent à murmurer derrière lui. Il se retourna, mais ne vit rien dans la pénombre des arbres. Il reporta son attention sur l'esprit du lac, mais ce dernier avait commencé à glisser en arrière.
- Approche, lui dit-il.
Des profondeurs du lac, une colonne de terre jaillit, formant un chemin vers le centre de l'étendue d'eau. Ahnel hésita un instant, puis s'y engagea. Une fois au bout, l'homme se rapprocha de lui et, dans un mouvement brusque, plongea sa main dans sa poitrine. Surpris, Ahnel ne ressentit que de la fraicheur, comme si on avait introduit un bloc de glace dans son buste. Il déglutit, tandis que l'homme retirait son membre en tirant quelque chose hors de lui : un quipu lumineux, muni d'une multitude de nœuds.
Avec l'objet, l'esprit du lac tendit le bras au-dessus de l'eau. Celui-ci se mit à bouillir, sans dégager de vapeur, puis l'épée en sortit, lévitant dans les airs. A y regarder de près, l'arme possédait un aspect totalement banal. Le jeune homme s'était attendu à un pommeau en or, une lame brillante, mais rien. Juste une épée ordinaire comme en trouve dans les forges de Kaamelot.
- Est-ce cela, l'épée légendaire des dieux ? demanda-t-il.
Mais l'homme du lac ne répondit pas. Il se saisit de l'arme avec sa main libre, puis entreprit de recouvrir la lame avec le quipu scintillant tiré de la poitrine d'Arthus. Aussitôt, il y eut comme une explosion de lumière qui souffla les cheveux noirs du jeune guerrier. L'air se mit à tourbillonner autour de l'épée alors que l'esprit du lac le relâchait. Le halo de lumière se rétracta au sein de la lame, faisant fondre le quipu dans celui-ci.
- L'épée a jugé ta valeur digne d'intérêt, humain, fit l'individu.
L'arme flotta jusqu'à Arthus.
- Va, elle est à toi jusqu'à ce que le Fléau d'Ajaxia soit anéanti ou que tu le sois, continua l'esprit protecteur.
Le jeune guerrier tendit la main et referma le poing sur la poignée. L'arme se métamorphosa alors sous ses yeux ébahis, prenant l'aspect qu'il avait imaginé pour elle.
- Mais souviens-toi, l'épée appartient aux dieux. Bien que ta valeur soit grande, elle reste celle d'un mortel. Manier la lame divine égrainera jour après jour les nœuds du quipu. Tu devras vaincre ton ennemi avant que le compte ne soit atteint. Autrement, l'épée réclamera ta vie.
Arthus déglutit.
- Comprends-tu bien cela, Arthus fils d’Aragorn ?
Le jeune guerrier acquiesça.
L'esprit du lac hocha la tête, tandis qu'un tourbillon d'eau venait le recouvrir. Brusquement, il disparut, emportant avec lui tous les signes de ce qui s'était passé. Le sol se déroba sous les pieds d'Arthus qui se retrouva plongé dans l'eau froide du lac. Il se débattit pour remonter à la surface, veillant à ne pas relâcher son étreinte sur la poignée de l'épée. Il nagea ensuite jusqu'à la rive et s'extirpa de là, mouillé et frigorifié jusqu'à l'os. Il leva la lame de sa nouvelle arme pour en admirer les pourtours.
Devant lui, au-delà de la forêt et de la prairie, au-delà de la cité chère à son cœur et de ses vastes champs, dans les montagnes enneigées du Nord, le Fléau d'Ajaxia ouvrit les yeux. La créature se redressa, exhalant un souffle ardent et dévastateur tandis que ses yeux s'illuminaient d'un éclat rouge sang.
- Viens, Arthussss... siffla-t-elle entre ses dents alors qu'elle trainait sa carcasse haute de six pieds hors de sa tanière. Apporte-moi ma vieille amie...
Des éclairs zébrèrent le ciel et le tonnerre tonna, prémices de la bataille qui devait opposer la plus puissante créature des dieux à la plus puissante de leur création.


Bon ben, je me suis pas foulé le cerveau hein... *:p* Une bête réinterprétation de la légende arthurienne transportée dans un univers où la valeur des êtres vivants est consignée sur des quipus et où la dame du lac, bah, c'est un monsieur du lac! *langue2*

descriptionLe défi des MOBLIGÉS ! Défi N° 1 - Page 2 EmptyRe: Le défi des MOBLIGÉS ! Défi N° 1

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Milia tergiversait encore. Sa décision remontait à des mois en arrière, mais là, à l’orée de son futur incertain, elle hésitait.
De l’autre côté du bureau imposant, le professeur pianotait impatiemment sur le bois luxueux, faisant tressauter le contrat qui lui avait tendu depuis déjà trois bonnes minutes.
Elle avança timidement le bras orné d’un imposant dragon, tatouage qu’elle avait décidé en même temps que l’ascétisme qui devait accompagner son choix. Son corps et son esprit devaient être parfaits, sinon, les conséquences seraient tout simplement un échec, mais un total échec. Elle frémit, considéra le regard rouge et déterminé de son animal totem, et se raffermit. La plume crissa sur le papier. Dans trois heures, elle deviendrait éternelle, c’était la promesse de la cryogénie.
Le professeur se détendit, affichant un franc sourire, ou plutôt, un sourire de requin, se dit la jeune femme. Pourtant, la société FUT-HIER affichait un indéniable savoir-faire, elle était cotée en  bourse, s’exposait dans tous les salons bien-être comme « LA » solution au vieillissement, à la maladie, au mal-être. Pour asseoir leur technologie de pointe, ils avaient choisi un logo original, plongeant dans les traditions antiques, un pschent rouge et blanc surmontait un gland couleur or, la promesse que les connaissances égyptiennes protègeraient la graine, pour garantir un futur chêne, fort et puissant.
Y avait-il des caméras secrètes ? Alors qu’elle déposait le stylo, l’homme qui l’avait fait patienter plus d’une demi-heure dans l’antichambre, et qui depuis naquetait derrière la porte de verre dépoli apparut comme par magie, une camisole blanche pliée impeccablement sur son bras.
Il n’était plus possible de revenir en arrière. Alors qu’il posait sa main sur son épaule pour lui indiquer qu’il était temps que les examens commencent, elle se sentit comme le gardon dans la nasse, prise au piège. Son regard s’embruma, et elle quitta le bureau comme à moitié noyée, distinguant à peine le professeur, qui d’un air satisfait, nouait un tour de plus à son quipu.
Elle était à présent étendue sur une table métallique, glaciale. Son corps et ses cheveux enduits d’axonge de synthèse, censé protéger son épiderme. L’homme, indifférent à son désespoir, déposa un masque étanche sur ses yeux. Elle entendit la fermeture du caisson, mais avant qu’elle n’ait pu crier son désaccord, le processus figea tout son être.
Milia considérait le caisson en bas, parmi les autres. Elle n’avait pas moyen de savoir depuis combien de temps il avait été rangé parmi les milliers d’autres, dans le hangar 21. Elle n’avait pas le moyen de savoir combien de temps elle allait restait là, seule, dépourvue de ce qui faisait d’elle un être vivant, la mort.

Voilou voiliou, bon ben, on va dire que j'ai enrichi mon vocabulaire, axonge, naqueter étaient au rayons des inconnus, quipu et pschent n'avaient pas de possesseurs particuliers... 
Alors, du coup, je viens de lire vos deux textes Foenidis et Ahnel, c'est super, très détaillé, descriptifs, fantasy, bravo ! j'avoue ne pas avoir fouillé autant, mais bon, je m'y suis collée quand même, ce qui n'était pas gagné à la base !
Suivant ???

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Ma part du défi :

L’automne à Paris, la saison où le contraste entre la mines des habitants et celle des touristes est la plus saisissante. Nul par ailleurs qu’au Jardin des Tuileries cette différence est la plus nette. D’un côté les visiteurs s’émerveillant du prestige d’un lieu de pouvoir appartenant à un régime déchu. De l’autre, des Parisiens voûtés écartant les feuilles mortes et les glands du banc de leur choix. Philippe habitant depuis peu la capitale, ne comprenait pas cet irrépressible besoin local de manger dehors par temps gris et frais. De même, la dépression automnale, si forte dans cette ville, n’avait pas de prise sur lui. Il savourait en se mettant en retard, la remonté de l’allée bordant l’aile Richelieu. Il faut dire que son nouveau poste raisonnait comme un rêve : Directeur des Analyses Scientifiques du Département d’égyptologie du Louvre. Voila un titre qui pose un CV ! Il s’approcha d’une entrée ignorée du public où, plan vigie pirate oblige, naquetaient en permanence trois dragons parachutistes. Il entra et se rendit à une salle de réunion. Sonia son assistante l’accueillit à l’entré en frétillant comme un gardon.

— Oh, je suis si contente de vous voir, nous étions tous inquiet. Comment s’est passé votre voyage.
— Magnifiquement, j’ai reçu un accueil professionnel et chaleureux. J’ai même rencontré Zahi Hawass. Mais je vous raconterai tous ça plus tard, ils m’attendent ?

— Depuis vingt minutes.

Philippe opina du chef et entra. Il osa un « bonjour à tous,  pardonnez mon retard, un problème de taxi… » C’est une des raisons pour lesquelles il adorait cette ville. Ici, la ponctualité était accessoire pas comme à Genève. Il suffisait d’un mensonge, aussi éhonté que préfabriqué, pour s’excuser d’un retard. Il s’assit prestement avec un sourire aux lèvres.

— Bien, vous avez tous pris connaissance du rapport préliminaire des archéologues. Je vous propose donc d’entrer dans le vif du sujet avec un tour de table. Commençons par Pascale, vous avez réceptionné l’échantillon V-1-447-c : un  prélèvement d’onguent présumé, tirés d’un récipient à couvercle décoré d’un pharaon portant une ankh.

— La base la préparation est très classique une axonge mélangée à différents principes actifs. La chromatographie à révéler la présence d’environ deux cents composés différents. Contrairement aux idées reçus, il ne comporte d’éléments lourds. C’est ce que confirme la spectrographie de masses. Cependant, nous avons isolé des composants peux fréquents tels que le camphre et le patchouli. Vous en retrouvez les RMN en page trois. S’il ne s’agit pas de contaminations des échanges postériori, nous sommes à l’orée d’une découverte spectaculaire sur le commerce de ces produits pendant l’antiquité.

— Merci Pascale, Étienne ou en sommes-nous sur la datation?
— Le carbone 14 confirme que les bandelettes de la momie et de l’époque ptolémaïque.
— Et pour le Pschent ?
— Les résultats sont contradictoires, le Hedjet semble d’époque, mais j’émets de sérieux doutes sur le Decheret.
— Comment est-ce possible ?
— Mystère.
— Bien. Aurélie ?
— Le département de cryogénie nous a fait remarquer que nos échantillons n’étaient pas scellés. En conséquence, la direction de l'entomologie les a retournés à Alexandrie.

— Mais c’est impossible, j’étais sur place. J’ai moi-même vérifié les envoie. J’aurais remarqué un tel oubli.
— Devons nous demander une enquête à la compagnie aérienne ?-demanda Sonia.
— C’est un minimum. Bon et bien, je vous laisse la conclusion Gora.

Le jeune homme dont l’ascétisme irrité Philippe l’hédoniste, prit un certain temps pour répondre. Il se racla la gorge en portant son poing devant la bouche.

— A proprement parler, il y a un fait pour le moins curieux que nous avons omis de vous signaler. Nous avons d’abord cru à un canular de votre part…

— Monsieur Patel, attention ! Si j’apprécie une certaine convivialité dans le travail, je ne la tolérerais pas si elle venait à nuire à votre professionnalisme.

La tension naturelle entre les deux hommes, s’exacerba subitement.

— Vous m’avez bien adressé le lot H-223-2 sous scellé ?
— C’est exact.
— Et bien voici, l’enregistrement vidéo du déballage.

Le projecteur s’alluma et une vidéo de routine sur la vérification de la réception du colis se déroula. Scrupuleusement, Gora y vérifiait l’origine, la correspondance des codes, et l’intitulé : bijoux et parures. Puis, Sonia lui listait oralement l’inventaire. Enfin, Gora ouvrit le colis et en sortit un cartouche, une bague… mais en lieu et place d’un somptueux sautoir représentant un faucon, la vidéo montrait un Quipu. S’en était trop pour Philippe qui sentit son âme Gascogne lui remontait des tripes jusqu’aux oreilles.

— Qu’est-ce donc ? Un poisson d’avril pas frais ?-demanda-t-il dans un effort pour garder son calme.
— N’est-ce pas à moi de vous poser la question ?
— Comment ?
— En tous cas, c’est ce que pensent l’administrateur et l’attaché en lien avec le conservateur du musée d’Alexandrie.
— C’est une machination, vous ne pouvez pas croire… je vous assure que j’ai bien mis le collier avec les autres bijoux.
— Et bien vous redirez cela aux policiers chargés de l’enquête.
— Vous le saviez ?-demanda Philippe à Sonia. Et vous ne m’avez pas prévenu.

Des policiers en tenu vinrent saisir l’ex-Directeur des Analyses Scientifiques du Département d’égyptologie. Il se leva sans résistance, hésitant entre crier son innocence et rester dans la dignité de sa fonction. Dans le couloir, il passa devant l’enfilade de bureau de ses ex-collaborateurs. Il finit par un coup d’œil dans le bureau de Sonia. Un détail sur le mur, une photo attira son regard. Il l’avait remarqué lors de sa prise de fonction mais l’avait oublié depuis. Une photo de Juliette Greco soigneusement encadrée et accrochée au mur du fond, au dessus du bureau de Sonia. Comme il marquait le pas, les policiers le bousculèrent. Ils reprirent leur marche vers le fourgon garé dans la rue de Rivoli. L’explication de Sonia lui revint dans le passage Richelieu. La photo de Greco était une originale de 1964 qui appartenait à l’INA. Elle avait était pris par Georges Galmiche sur le tournage de Belphégor. Elle était un objet de culte pour Sonia… une superstition..?


C'est rentré un peu aux forceps dans 1000 mots à peu près...

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Nivôse noyait l’orée des grandes forêts de Gévaudan sous une masse de neige épaisse qui tombait drue dans un mélimélo de grésil et de flocons fondus. Derrière une haute fenêtre à meneau, je regardais le ciel gris sombre qui déchaînait la tempête, dehors. Je me trouvais bien heureux de me trouver dans le château du comte DeGara, un verre de vin chaud dans les mains, tandis que l’hiver terrible de la planète des Garous ouatait le monde d’une couche blanche plus verglacé qu’un caisson de cryogénie. Je frissonnais malgré tout, tandis que la bise s’amusait à pierre fendre les murailles vermoulues de l’antique fort humain qui défiait les forêts et les cimes de cette planète si inhospitalière. En apparence du moins. Six mois s’étaient écoulés depuis que j’avais quitté mon bureau bien chauffé de l’université de Séquane, pour un long vol spatial de quinze semaines entre la planète-capitale du Royaume éponyme jusqu’aux contreforts enneigés de Gévaudan. J’avais pensé à une mission de recherche de routine, un peu de paléo-histoire de famille, quelques farfouillages dans des archives obscures, ou bien la construction d’un arbre généalogique pour la famille DeGara. Ce dernier m’aurait bien amusé, les familles les plus illustres et anciennes du royaume stellaire de Séquane avaient toujours quelques glands éparpillés au gré des aléas de l’histoire bien loin des ramifications centrales du chêne vigoureux de la droite ligne patrilinéaire. Mais il n’en était rien. L’hospitalité du comte DeGara n’était pas à remettre en cause, j’avais tout ce dont j’avais besoin, sauf d’une mission précise, en dehors de devoir me familiariser avec la faune et la flore autochtone de Gévaudan. Épris de mon travail de scientifique, j’avais plongé les mains autant que mon esprit dans la découverte de cette planète aux mœurs rustres et sauvages, mais pleines de chaleurs. J’avais pu croiser des tribus de Garous pacifiées et m’était initié à leurs traditions séculaire, comme le compte des têtes prises à l’ennemi sur des quipus bigarrés de fils de laine de Grochao des montagnes. J’avais pêché le gardon-baleine de l’océan intérieur, et vu naqueter devant les tentes des tribus d'homme-loup des chiens de chasses presque aussi gros que les Zaar des dragons de la Reine. J’avais investi les forêts, humé les sapins, tâté l’humus épais, et vu l’automne puis l’hiver succéder aux beaux jours. Mais six mois, c’était long. Ma femme et mes enfants me manquaient. Tout comme mes étudiants, et ma chaire de bois de rose de Massilia, ainsi que le pschent noir et blanc des docteurs universitaires. J’avais fait le tour de toutes les connaissances en dehors des livres que Gévaudan m’avait apporté. Finissant aujourd’hui par apprendre comment on produisait l’épaisse et grasse axonge, pâte de saindoux destinée à protéger les soldats de notre glorieuse reine Louisa XXIII des gelures. C’est pourquoi j’avais décidé d’aller voir le comte DeGara cette après-midi, pour lui demander mon congé, et retourner à des occupations un peu plus sérieuses dans le confort de mes livres. Le comte m’avait bien choyé, me logeait et me nourrissait à sa table, mais je ne le voyais presque jamais. Au début, j’avais été heureux d’être invité dans la retraite d’un homme de son talent. DeGara était réputé pour son ascétisme, mais il était aussi un brillant chercheur, et on le disait très épris des mêmes sujets ésotériques auquel j’accordais une grande part de mon temps. Et cet homme chenu était aussi évanescent que ces thèses que l’Eglise de Vaticine souhaitait prohiber par le fer et le feu. Je finis mon vin, et posait le verre sur une console de l’antichambre, quand la grande porte de chêne au dragon armorié s’ouvrit. Le chambellan de DeGara m’invita à entrer dans un grand bureau aux riches tentures et tableaux noircis par le temps qui laissaient deviner les visages sévères des ancêtres de l’homme qui se tenait assis dans un fauteuil à haut dossier de velours vert. Le comte DeGara, la petite soixantaine d’apparence, dix ans de plus selon mes informations, m’attendait derrière la lourde marqueterie immaculée. Pourpoint noir, croix armoriée de l’Etoile de Séquane et fraise blanche encadrant un visage dur et sec indiquaient l’homme qui suivait les préceptes du troisième Prophète, et avait lutté à la fin des guerres du siècle dernier. Il lança tout de go, de sa voix de baryton toujours douce et affable, bien qu’habituée au commandement :

« Alors monsieur le Docteur, j’ai cru comprendre que vous souhaitiez nous quitter ? »

« C’est que, balbutiais-je, cela fait six mois que je suis à votre service messire, et j’attends encore… »

« De savoir ce que vous faites ici. Docteur mais comprenez, je vous ai bien observé depuis six mois. Je vous ai laissé découvrir les ressources de Gévaudan, les Garous, mes administrés. Mais cela n’avait qu’un but. Vous connaître. Voir votre travail. Votre parcours. Parce que j’ai besoin de vous, la Reine aussi, le Royaume a besoin de vous. Tout le reste de notre conversation va vous engager. Je comprendrais que vous souhaitiez…nous quitter après ce petit test. Vous ne perdriez en rien de votre prestige. Mais les choses qui nous intéressent…dépassent de loin nos vies Docteur. Nos familles, nos amis, nos liens de sang, rien n’est plus grand que le mystère que je vous propose. Et sont pleines de risques. Si je vous en révèle plus, vous ne pourrez plus choisir de rentrer. Car vous accomplirez un chemin de la plus grande quête de l’humanité. Renoncez ou acceptez, en votre âme et conscience »

Je restai coi devant cette litanie. Secrets, prestige, quête. Je connaissais les travaux ésotériques du comte. Et cela m’effrayait. Sauf que j’arrivais au bout de mon propre travail. Je pouvais toucher le graal que me tendait cet homme tout puissant, ami du Cardinal Ministre et proche conseiller de la Reine. Je pouvais…Prendre ce risque. Excité, je hochais la tête après un temps qui me sembla durer une éternité de tourments intérieurs. DeGara sourit.

« Je savais que j’avais trouvé la bonne personne Docteur. Maintenant, avant d’aller plus avant, que savez-vous de la Particule et du Sang Bleu ? »

Je restai estomaqué. Il n'avait jamais parlé de cela en six mois. Simplement de comprendre le cycle de Gévaudan, et sa culture. La Particule, le Sang Bleu…Le courant de vie. La quête de toute ma vie. Et il me la proposait sur un plateau. Sérieusement...ma famille, mes étudiants, mon chapeau ridicule, tout disparut dans un instant. Tandis que s'ouvrait vers moi les portes de trente-cinq années standards d'études. Reprenant le fil de ma pensée, je répondis...

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Ah, tout ce qu'on peut faire avec seulement dix mots comme base... *bravo!*

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Ahnel a écrit:
Ah, tout ce qu'on peut faire avec seulement dix mots comme base... *bravo!*


C'est bien ce qui fait tout l'intérêt du jeu ! *:D*

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Alors, alors ?

Plus personne pour relever ce premier défi ?

Je vais encore laisser passer une semaine, des fois que des vocations s'éveillent, puis je mettrai en place un sondage pour élire le vainqueur de ce premier mobligés. Vous pourrez donc voter, exposer les raisons de votre choix sera évidemment un plus, tant pour l'enrichissement de l'échange que pour donner l'occasion à tous de développer leur art de la critique. Bref, l'art du mariage entre utile et agréable. :D

Rêveusement,
Foenidis

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Hop !

Comme annoncé, je viens d'ouvrir le formulaire de sondage, vous pouvez donc voter pour votre Mobligé préféré en vous rendant au tout début du topic.

Bien entendu, n'hésitez pas à poster un petit commentaire pour expliquer votre choix.

P.S : comme pas un de nous n'a pensé à donner un titre à son texte, je me suis permis de les baptiser.

Rêveusement,
Foenidis

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Sept fois à terre, huit fois debout !

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Bonjour Foe,

Je pense qu'il est logique que les participants ne votent pas.

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Je lirai ça ce week-end *;)*

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Avant de voter, je voulais juste savoir si tous les participants étaient d'accord et si aucun ne se sentirait mal à l'aise dans l'éventualité où personne ne voterait pour son texte. Parce qu'il ne faudrait pas que certains se sentent démotivés par cela ou pensent qu'ils écrivent mal, etc... C'est un jeu, mais sait-on jamais... *:|*

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Bonne question, Eleyna. En même temps, on est auteur, on en verra d'autres. ça peut être l'occasion d'apprendre à se blinder, si ce n'est déjà fait *;)*

(et je suis désolée, je voulais faire un petit texte aussi, et j'ai complètement oublié *oups* )

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La notion de vote ne me gêne pas, mais comme Delalaine je ne me voyais pas voter, ou du moins pas pour mon texte.

En effet je me demande sur quel critère fonder mon vote. Vous avez tous réussi à mettre les mots obligés dans vos textes, et la diversité des thèmes abordés ou même des genres me rebute vraiment pour donner un avis constructif.
D'autant plus que j'ai vraiment apprécié la manière de chacun de se saisir de ces mots et faire à votre sauce une petite histoire avec, à sa façon, dans des styles qui sont tous chouettes :)

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C'est vrai qu'ils sont tous chouettes *:D*

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Ah je suis le premier à voter ^^

Mon choix s'est porté sur le texte de Delalaine : j'aime cette ambiance de mystère dans un lieu fascinant, le Louvre ! Et je veux la suite *:D*

Mais tous les textes étaient bons. Il y a toujours un choix à faire... *:)*

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Merci Hermès !

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Ne relancerions nous pas un petit mobligés ? Peut-être après un petit débat sur comment conclu et sur l'engagement ?

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On joue? Si oui, je prends l'initiative avec le premier mot du prochain tour:

Initiative

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Ok.

2.Jet

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quel jeux intéressent !
pour moi sa sera sirènes

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Allez, c'est bien connu, les ptits jeux de l'été font du bien à l'esprit !
Nous avons donc :
1. Initiative
2. Jet
3. Sirènes    et je propose en :
4. Compassion


Allez ! Suivant, on doit arriver à 10 avant de se tordre les méninges sur le texte !

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Yep... un p'tit défi, c'est toujours rafraîchissant ! *:D*

5 - Carnage

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1. Initiative
2. Jet
3. Sirènes
4. Compassion
5. Carnage

Et parce que, ce soir, c'est la nuit pour les observer :
6. Etoile

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Y a plus personne qui traîne par ici mais c'est pas grave j'ajoute quand même un septième mot ( de circonstance !) :
1. Initiative
2. Jet
3. Sirènes
4. Compassion
5. Carnage
6. Etoile
7. Désuétude

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