Salutations.
Comme vous le savez, l'Orée des Conteurs et Etherval ont établi il y a peu un partenariat. Afin de vous présenter cette revue dédiée à la SFFF, Andréa Deslacs s'est soumise à notre questionnaire, et ses réponses sont riches d'enseignements.
Etherval est une revue bénévole, semestrielle et thématique de SFFF. Elle est éditée par l’association des Plumes de l’imaginaire
Elle comporte une version papier, une version numérique avec davantage de contenu, et des audio (à plusieurs voix) de quelques nouvelles par numéro. Il s’agit d’une revue payante sous tous ses formats.
Chaque revue s’articule en trois parties.
75 % de la revue sont occupées par des nouvelles. Celles-ci bénéficient d’illustrations qui sont créées spécifiquement pour le récit dans le but de souligner les temps forts de l’histoire.
20 % de la revue sont consacrées à des interviews d’auteurs francophones et à des chroniques en lien avec le thème. Les articles n’ont pas vocation à critiquer, mais plutôt de faire découvrir aux lecteurs, parfois de façon ludique via des mises en scène narratives, des œuvres anciennes ou récentes traitant le thème sous un angle intéressant.
5 % de la revue sont consacrées à des pages de détente : jeux de lettres ou de chiffres, quizz, et les fameuses « missives d’Etherval ». Ce pastiche journalistique en deux à trois pages reprend les turpitudes de la vie des habitants du Val d’Éther et adresse son lot de clins d’œil. Ces pages sont donc rédigées selon les codes humoristiques de la Light Fantasy et du burlesque.
La science-fiction, la fantasy et le fantastique, ainsi que leurs sous-types (horreur, post-apo, science fantasy, uchronie, steampunk, etc.)
Nous n’acceptons pas de texte dit « onirique » dans le sens où la nouvelle pourrait se résumer à « c’était un rêve ».
Nous éliminons d’office tout texte pornographique, xénophobe entre humains, valorisant la violence gratuite ou exacerbant les haines entre les populations pour quelque raison que cela soit.
Notre comité de lecture est composé d’une majorité de scientifiques qui ont beaucoup lu de SF, nous sommes donc très exigeants sur le réalisme scientifique des nouvelles de ce type. Il en résulte que nous écartons les textes de SF qui manquent de crédibilité. Malgré nos efforts pour garder les 3 « F », notre parution contient ainsi davantage de textes de fantasy et de fantastique.
Nous n’avons rien contre des textes d’ambiance, poétique ou contemplatif, tant qu’ils sont courts, mais notre vraie préférence va aux textes tournés vers l’action, l’aventure, la réflexion ou les questions de société. Nous donnons la priorité au scénario. Nous recherchons des textes au français maîtrisé et soigné. Nous sommes sensibles aux univers et styles originaux.
Il est difficile d’atteindre l’édition classique, surtout quand on est un inconnu.
Comme dans le monde du travail, présenter un CV fourni (une bibliographie) facilite les échanges avec les éditeurs. Ainsi votre nom peut déjà être connu d’un membre de comité d’édition, qui pourrait se dire : « Untel… ça me dit quelque chose… il a déjà été édité, non, j’ai déjà vu son nom passer…. Si d’autres éditeurs sérieux lui ont fait confiance, peut-être que le travail qu’il m’envoie est intéressant… »
Certains ont été édités sur leurs seuls manuscrits, mais le milieu de l’édition reste un domaine fermé où connaître les principaux acteurs permet d’ouvrir plus facilement certaines portes, même si l’éditeur aura toujours le dernier mot, qu’il vous connaisse personnellement ou non.
Cependant, comment réaliser un CV quand on trouve porte close pour son premier roman ? C’est exactement comme tenter de décrocher le premier job quand on vous réclame cinq ans d’expérience…
Et si on passait par des écrits plus courts, tels que des nouvelles ? Mais aucun éditeur n’édite un recueil de nouvelles, à moins d’être déjà connu… Le serpent se mord la queue.
À l’époque de la création d’Etherval, les e-nouvelles n’en étaient encore qu’à leurs balbutiements et très confidentielles. Il existait deux revues connues de SFFF : Solaris (avec peu de chance d’être édité quand on n’était pas canadien) et Bifrost (qui cherche des textes bien trempés). Et deux autres que sincèrement nous ne connaissions pas à l’époque : AOC et Galaxie. Dans ce paysage assez vide en 2011, nous avons décidé de créer une nouvelle revue.
Après un numéro zéro d’essai, nous avons rapidement décidé de lancer des AT ouverts à tous. Pour progresser, il faut savoir s’ouvrir aux autres et ne pas redouter d’être mis en concurrence. Les valeurs fondamentales d’Etherval sont le sérieux, la qualité, l’originalité, la diversité et l’aide aux auteurs de la sphère SFFF francophone.
À l’heure actuelle, deux petites maisons d’édition (Nats Editions, Fantasmagorie Editions) attribuent une priorité de lecture à nos auteurs quand elles reçoivent un texte de leur part. Nous espérons convaincre d’autres éditeurs de faire confiance à nos auteurs.
Je suis rédactrice en chef, mais je suis aussi auteure. Comme beaucoup, j’ai participé à des AT.
Etherval se démarque par le fait que les auteurs reçoivent toujours une fiche qui leur explique pourquoi leur texte a été refusé ou pris.
Etherval se démarque par le fait que nous retravaillons les textes avec sérieux. Un texte retenu fera l’objet de quatre à six versions avant d’être validé. Chaque récit a deux à trois tuteurs qui s’en occupent. Chaque nouvelle sera ensuite relue par un à trois correcteurs pour éliminer les dernières fautes. J’ai participé à des AT où mes textes n’ont jamais été retravaillés ou où le travail éditorial s’est révélé assez léger (une simple correction de fautes, dont certaines étaient imaginaires…). Le sentiment de satisfaction est alors très mitigé, avec l’impression qu’on aurait pu encore nettement améliorer le récit avec quelques réflexions judicieuses. L’équipe d’Etherval est donc très attentive dans ses relectures.
Nous donnons aussi une grande place à nos illustrateurs. Les illustrations font la force de notre revue par rapport à des anthologies ou à des revues qui en sont dépourvues. Comme une couverture de romans, elles attirent le public et influencent son choix pour un numéro ou un autre. Par ce premier contact visuel, le lecteur peut aussi se faire une idée du contenu précis des histoires, sans toutefois en dévoiler les méandres.
Nos articles ne sont pas basés sur l’actualité des sorties ni sur des séries chronologiques, nous sommes donc atemporels. Chaque numéro est réédité dès que nous le pouvons financièrement, afin que les lecteurs aient du choix.
Une fois que nous éditons un auteur, nous soutenons sa communication pour toutes ses futures publications, chez quelque éditeur que cela soit.
Nous sommes présents sur des salons, et des lecteurs ayant les années précédentes acquis des revues, reviennent vers nous et nous font confiance quant au contenu des nouvelles parutions. Nous devenons peu à peu une « marque », synonyme de qualité dans l’esprit collectif des lecteurs.
Nous publions deux numéros par an, mais parfois nous rééditons (nous passons progressivement nos anciens numéros du noir et blanc vers la couleur)
Nous commençons par 100 exemplaires « papier » et au fil des rééditions nous avons dépassé les 150 pour certains numéros. Cela peut paraître peu par rapport au volume d’impression d’un roman, mais dans le domaine d’une revue de SFFF sans subvention externe, cela est très honorable.
Nous ne pouvons pas être distribués classiquement en librairie pour des raisons administratives de « non-concurrence », car nous sommes en association. De même peu de librairies en ligne acceptent les revues. Cependant, les magasins Cultura et certaines librairies nous accueillent régulièrement en séance de dédicaces. Des bibliothèques s’abonnent à Etherval, ainsi que des cafés littéraires. Sur notre site, il est possible de commander nos revues « papier » sans frais de port pour l’Hexagone, même si nous postons dans le monde entier. En numérique, on peut nous trouver à la fois sur notre site et sur Amazon.
Nous recevons entre soixante et quatre-vingt-dix nouvelles.
Les textes sont rendus anonymes avant d’être confiés à notre comité de lecture (autour de 4 à 5 membres selon les semestres). Chacun remplit une grille d’avis et argumente ses choix.
Nous publions entre 5 et 7 auteurs en papier, plus 1 à 3 supplémentaires dans la version numérique.
Ce chiffre n’est pas appelé à augmenter, nous sommes bénévoles, or travailler une nouvelle demande du temps.
Nos appels à textes s’adressent aux auteurs et illustrateurs francophones. Nous avons des illustrateurs et auteurs belges, suisses, luxembourgeois, des expatriés, des Français de la métropole et d’autres des DOM TOM.
Zéro euro.
Aucune participation financière n’est demandée à nos auteurs et ni à nos illustrateurs. Aucune rémunération n’est prévue pour qui que cela soit. Ni auteurs, ni illustrateurs, correcteurs, personnels de staff, membres présents sur les salons ou en dédicaces.
Etherval est financé par une association à but non lucratif et nous ne souhaitons pas dépendre de subventions, ni en appeler à la mansuétude des pouvoirs publics pour exister. Le prix de notre revue est calculé de façon à permettre l’impression du numéro papier suivant, et non à générer du bénéfice.
L’argent investi dans les salons, dans la communication et pour nos frais de fonctionnement est issu des cotisations des membres de l’association des Plumes de l’imaginaire. Sans eux, des auteurs – qu’ils ne connaissent pas et ne rencontreront parfois jamais – ne pourraient pas être publiés.
Comme signalé en amont, nous soutenons nos auteurs dans la communication concernant toutes leurs publications, précédentes et à venir. Nous nous tenons à leur disposition s’ils ont besoin d’aide ou de relecture sur d’autres textes.
Nous les formons aussi aux difficiles tâches de la réécriture, de la modification et nous leur apprenons à s’adapter aux exigences extérieures. Nous les initions à certains logiciels comme Antidote par exemple. Nous les aidons parfois à repenser leur style afin d’en effacer les faiblesses et nous discutons longuement des scénarios pour les parfaire.
Nombres de nos auteurs avouent que si l’expérience d’une publication chez nous demande énormément de travail et de remise en cause de soi-même, ils ont beaucoup appris de nos échanges.
Comme vous le savez, l'Orée des Conteurs et Etherval ont établi il y a peu un partenariat. Afin de vous présenter cette revue dédiée à la SFFF, Andréa Deslacs s'est soumise à notre questionnaire, et ses réponses sont riches d'enseignements.
- Pouvez-vous nous présenter Etherval en quelques mots ?
Etherval est une revue bénévole, semestrielle et thématique de SFFF. Elle est éditée par l’association des Plumes de l’imaginaire
Elle comporte une version papier, une version numérique avec davantage de contenu, et des audio (à plusieurs voix) de quelques nouvelles par numéro. Il s’agit d’une revue payante sous tous ses formats.
Chaque revue s’articule en trois parties.
75 % de la revue sont occupées par des nouvelles. Celles-ci bénéficient d’illustrations qui sont créées spécifiquement pour le récit dans le but de souligner les temps forts de l’histoire.
20 % de la revue sont consacrées à des interviews d’auteurs francophones et à des chroniques en lien avec le thème. Les articles n’ont pas vocation à critiquer, mais plutôt de faire découvrir aux lecteurs, parfois de façon ludique via des mises en scène narratives, des œuvres anciennes ou récentes traitant le thème sous un angle intéressant.
5 % de la revue sont consacrées à des pages de détente : jeux de lettres ou de chiffres, quizz, et les fameuses « missives d’Etherval ». Ce pastiche journalistique en deux à trois pages reprend les turpitudes de la vie des habitants du Val d’Éther et adresse son lot de clins d’œil. Ces pages sont donc rédigées selon les codes humoristiques de la Light Fantasy et du burlesque.
- Quelle est votre ligne éditoriale ?
La science-fiction, la fantasy et le fantastique, ainsi que leurs sous-types (horreur, post-apo, science fantasy, uchronie, steampunk, etc.)
Nous n’acceptons pas de texte dit « onirique » dans le sens où la nouvelle pourrait se résumer à « c’était un rêve ».
Nous éliminons d’office tout texte pornographique, xénophobe entre humains, valorisant la violence gratuite ou exacerbant les haines entre les populations pour quelque raison que cela soit.
Notre comité de lecture est composé d’une majorité de scientifiques qui ont beaucoup lu de SF, nous sommes donc très exigeants sur le réalisme scientifique des nouvelles de ce type. Il en résulte que nous écartons les textes de SF qui manquent de crédibilité. Malgré nos efforts pour garder les 3 « F », notre parution contient ainsi davantage de textes de fantasy et de fantastique.
Nous n’avons rien contre des textes d’ambiance, poétique ou contemplatif, tant qu’ils sont courts, mais notre vraie préférence va aux textes tournés vers l’action, l’aventure, la réflexion ou les questions de société. Nous donnons la priorité au scénario. Nous recherchons des textes au français maîtrisé et soigné. Nous sommes sensibles aux univers et styles originaux.
- Quelle motivation vous a amené à fonder Etherval ?
Il est difficile d’atteindre l’édition classique, surtout quand on est un inconnu.
Comme dans le monde du travail, présenter un CV fourni (une bibliographie) facilite les échanges avec les éditeurs. Ainsi votre nom peut déjà être connu d’un membre de comité d’édition, qui pourrait se dire : « Untel… ça me dit quelque chose… il a déjà été édité, non, j’ai déjà vu son nom passer…. Si d’autres éditeurs sérieux lui ont fait confiance, peut-être que le travail qu’il m’envoie est intéressant… »
Certains ont été édités sur leurs seuls manuscrits, mais le milieu de l’édition reste un domaine fermé où connaître les principaux acteurs permet d’ouvrir plus facilement certaines portes, même si l’éditeur aura toujours le dernier mot, qu’il vous connaisse personnellement ou non.
Cependant, comment réaliser un CV quand on trouve porte close pour son premier roman ? C’est exactement comme tenter de décrocher le premier job quand on vous réclame cinq ans d’expérience…
Et si on passait par des écrits plus courts, tels que des nouvelles ? Mais aucun éditeur n’édite un recueil de nouvelles, à moins d’être déjà connu… Le serpent se mord la queue.
À l’époque de la création d’Etherval, les e-nouvelles n’en étaient encore qu’à leurs balbutiements et très confidentielles. Il existait deux revues connues de SFFF : Solaris (avec peu de chance d’être édité quand on n’était pas canadien) et Bifrost (qui cherche des textes bien trempés). Et deux autres que sincèrement nous ne connaissions pas à l’époque : AOC et Galaxie. Dans ce paysage assez vide en 2011, nous avons décidé de créer une nouvelle revue.
Après un numéro zéro d’essai, nous avons rapidement décidé de lancer des AT ouverts à tous. Pour progresser, il faut savoir s’ouvrir aux autres et ne pas redouter d’être mis en concurrence. Les valeurs fondamentales d’Etherval sont le sérieux, la qualité, l’originalité, la diversité et l’aide aux auteurs de la sphère SFFF francophone.
À l’heure actuelle, deux petites maisons d’édition (Nats Editions, Fantasmagorie Editions) attribuent une priorité de lecture à nos auteurs quand elles reçoivent un texte de leur part. Nous espérons convaincre d’autres éditeurs de faire confiance à nos auteurs.
- En quoi pensez-vous qu’Etherval soit en mesure de se démarquer ?
Je suis rédactrice en chef, mais je suis aussi auteure. Comme beaucoup, j’ai participé à des AT.
Etherval se démarque par le fait que les auteurs reçoivent toujours une fiche qui leur explique pourquoi leur texte a été refusé ou pris.
Etherval se démarque par le fait que nous retravaillons les textes avec sérieux. Un texte retenu fera l’objet de quatre à six versions avant d’être validé. Chaque récit a deux à trois tuteurs qui s’en occupent. Chaque nouvelle sera ensuite relue par un à trois correcteurs pour éliminer les dernières fautes. J’ai participé à des AT où mes textes n’ont jamais été retravaillés ou où le travail éditorial s’est révélé assez léger (une simple correction de fautes, dont certaines étaient imaginaires…). Le sentiment de satisfaction est alors très mitigé, avec l’impression qu’on aurait pu encore nettement améliorer le récit avec quelques réflexions judicieuses. L’équipe d’Etherval est donc très attentive dans ses relectures.
Nous donnons aussi une grande place à nos illustrateurs. Les illustrations font la force de notre revue par rapport à des anthologies ou à des revues qui en sont dépourvues. Comme une couverture de romans, elles attirent le public et influencent son choix pour un numéro ou un autre. Par ce premier contact visuel, le lecteur peut aussi se faire une idée du contenu précis des histoires, sans toutefois en dévoiler les méandres.
Nos articles ne sont pas basés sur l’actualité des sorties ni sur des séries chronologiques, nous sommes donc atemporels. Chaque numéro est réédité dès que nous le pouvons financièrement, afin que les lecteurs aient du choix.
Une fois que nous éditons un auteur, nous soutenons sa communication pour toutes ses futures publications, chez quelque éditeur que cela soit.
Nous sommes présents sur des salons, et des lecteurs ayant les années précédentes acquis des revues, reviennent vers nous et nous font confiance quant au contenu des nouvelles parutions. Nous devenons peu à peu une « marque », synonyme de qualité dans l’esprit collectif des lecteurs.
- Combien de numéros publiez-vous chaque année ? À combien d’exemplaires ? Dans quelles zones géographiques sont-ils distribués (métropole, outremer, francophonie) ?
Nous publions deux numéros par an, mais parfois nous rééditons (nous passons progressivement nos anciens numéros du noir et blanc vers la couleur)
Nous commençons par 100 exemplaires « papier » et au fil des rééditions nous avons dépassé les 150 pour certains numéros. Cela peut paraître peu par rapport au volume d’impression d’un roman, mais dans le domaine d’une revue de SFFF sans subvention externe, cela est très honorable.
Nous ne pouvons pas être distribués classiquement en librairie pour des raisons administratives de « non-concurrence », car nous sommes en association. De même peu de librairies en ligne acceptent les revues. Cependant, les magasins Cultura et certaines librairies nous accueillent régulièrement en séance de dédicaces. Des bibliothèques s’abonnent à Etherval, ainsi que des cafés littéraires. Sur notre site, il est possible de commander nos revues « papier » sans frais de port pour l’Hexagone, même si nous postons dans le monde entier. En numérique, on peut nous trouver à la fois sur notre site et sur Amazon.
- Combien de nouvelles recevez-vous en moyenne lors de vos appels à textes ? Comment choisissez-vous celles que vous désirez publier ? Combien en retenez-vous pour chaque parution ? Ce chiffre est-il appelé à augmenter ?
Nous recevons entre soixante et quatre-vingt-dix nouvelles.
Les textes sont rendus anonymes avant d’être confiés à notre comité de lecture (autour de 4 à 5 membres selon les semestres). Chacun remplit une grille d’avis et argumente ses choix.
Nous publions entre 5 et 7 auteurs en papier, plus 1 à 3 supplémentaires dans la version numérique.
Ce chiffre n’est pas appelé à augmenter, nous sommes bénévoles, or travailler une nouvelle demande du temps.
- Vos appels à textes sont-ils réservés aux auteurs français ?
Nos appels à textes s’adressent aux auteurs et illustrateurs francophones. Nous avons des illustrateurs et auteurs belges, suisses, luxembourgeois, des expatriés, des Français de la métropole et d’autres des DOM TOM.
- Si cela n’est pas trop indiscret, quel pourcentage des ventes HT accordez-vous à vos auteurs ?
Zéro euro.
Aucune participation financière n’est demandée à nos auteurs et ni à nos illustrateurs. Aucune rémunération n’est prévue pour qui que cela soit. Ni auteurs, ni illustrateurs, correcteurs, personnels de staff, membres présents sur les salons ou en dédicaces.
Etherval est financé par une association à but non lucratif et nous ne souhaitons pas dépendre de subventions, ni en appeler à la mansuétude des pouvoirs publics pour exister. Le prix de notre revue est calculé de façon à permettre l’impression du numéro papier suivant, et non à générer du bénéfice.
L’argent investi dans les salons, dans la communication et pour nos frais de fonctionnement est issu des cotisations des membres de l’association des Plumes de l’imaginaire. Sans eux, des auteurs – qu’ils ne connaissent pas et ne rencontreront parfois jamais – ne pourraient pas être publiés.
- En dehors de l’aspect financier, que pensez-vous apporter aux auteurs qui participent à vos contenus ? Entreprenez-nous des démarches de promotion en faveur de vos auteurs, et si oui, lesquelles ?
Comme signalé en amont, nous soutenons nos auteurs dans la communication concernant toutes leurs publications, précédentes et à venir. Nous nous tenons à leur disposition s’ils ont besoin d’aide ou de relecture sur d’autres textes.
Nous les formons aussi aux difficiles tâches de la réécriture, de la modification et nous leur apprenons à s’adapter aux exigences extérieures. Nous les initions à certains logiciels comme Antidote par exemple. Nous les aidons parfois à repenser leur style afin d’en effacer les faiblesses et nous discutons longuement des scénarios pour les parfaire.
Nombres de nos auteurs avouent que si l’expérience d’une publication chez nous demande énormément de travail et de remise en cause de soi-même, ils ont beaucoup appris de nos échanges.