Ah! ça y est... j'y suis... triple posts... mais il a raison le bougre... Merci Thierry de veiller au grain.
De retour sur Marseille en fin de matinée, je vais essayer de vous faire un petit résumé de la journée d'hier.
Le programme était le suivant:
Arrivée à 9h00 et premier contact avec JC GAPDYCe dernier voit que je suis nouveau, on échange sur ses romans. Je lui prends 'la reine du diable rouge' (plus par intérêt que par politesse je précise) et on finit par se rendre compte que cela fait presque une heure que l'on parle et que l'on va manquer le début de la première table ronde.
10h00 - Table ronde sur les grandes revues d'aujourd'huiTrès intéressant ; étaient présents BIFROST (Roland LEHOUCQ et une autre personne dont je me suis empressé d'oublier le nom), GALAXIES (Pierre GEVART) et FICTION (Christine LUCE en distanciel).
Je ne vous ferai pas l'injure de vous redétailler les unes éditoriales de chacun mais les deux points principaux qui m'ont semblé importants de noter sont les suivants:
BIFROST se plaint de ne pas recevoir assez de proposition de nouvelles, une trentaine max. par numéro. Ce qu'ils estiment peu. Assez étonnant lorsque l'on connait le succès du dernier concours Le Bussy (plus de 300 nouvelles reçues…). Se plaignent ils donc de ne pas recevoir assez de nouvelles d’un assez bon niveau ou de nouvelles tout court. Dans le doute, j’aurai tendance à vous conseiller d’envoyer ce que vous avez en stock parmi vos plus belles productions qui dorment dans un tiroir (ça ne vous coûtera pas grand-chose).
FICTION a une approche intéressante. Louise qui a déjà été publiée chez eux en avait déjà très bien parlé sur ce forum précédemment. On sent l’envie quasi ‘artisanale’ d’allez chercher des textes atypiques afin de donner une identité forte à la revue. Il semble que Christine LUCE réussisse son pari pour le moment avec des numéros assurés jusqu’à l’année prochaine. Son envie en tout cas m’a complètement séduit. Je laisserai Louise développer un peu plus si besoin sur les échanges qu’elle a pu avoir avec Christine sur les phases correctives.
11h00 – Hommage à Joseph AltairacPersonnellement (et stupidement) je ne voyais pas forcément l’utilité de m’y rendre. Ne connaissant ni l’homme, ni l’aura, ni l’œuvre (oui je suis un gros inculte). Grossière erreur.
En effet, pour ceux qui le connaissent et qui le prénomment Oncle Joe, ce fut l’occasion d’hommages poignants et d’anecdotes croustillantes témoins de plusieurs périodes de la SF Française. J’ai vécu en tant que spectateur une belle rétrospective de ces 30 dernières années ayant pour dénominateur commun cette figure tutélaire du fandom Français. Beaucoup d’émotion donc et le sentiment étrange d’être initié à un rite connu des seuls fandomistes à travers l’exposition des souvenirs passés avec cette personne charismatique.
A midi, Ugo BELLAGAMBA (ayant appris que je ne restais qu’une journée) m’a conseillé de profiter de l’après-midi pour multiplier les contacts dans les stands ainsi qu’avec les différents autrices, auteurs présents.
J’ai donc suivi son conseil et ne me suis pas rendu aux conférences de l’après-midi.
Je vous passe, les contacts avec les personnes dédaigneuses (il y en a quelques-uns – ne cherchez pas, toutes les autrices et/ou éditrices que j’ai rencontrées ont été charmantes avec moi) pour me focaliser sur les personnes avec lesquelles, j’ai le plus échangé :
François MANSON et Christian HOCHER du club PRESENCES D’ESPRITS // Un régal ! Je comptais m’arrêter à leur stand 20 minutes, leur prendre un ou deux magazines et repartir vite fait. Je suis resté plus d’une demi-heure avec le premier et prêt d’une heure avec le deuxième (et des magazines offerts d’anciennes éditions). Pour bon nombre d’entre vous, ma réaction vous surprendra peut-être mais l’univers des festivals et des conventions m’était complètement inconnu il y a encore deux ans pour la SF. Du coup, pouvoir discuter avec des véritables passionnés m’a tout chamboulé
Ils sont accessibles et heureux et fier de pouvoir présenter le fruit de leur travail et très soucieux d’avoir des retours dessus. Un régal ! Ah oui… je l’avais déjà dit !
Entre temps, j’ai également pu échanger avec Hélène GRAVELINES qui a lancé le cabinet d’édition Plumes Ascendantes juste avant la COVID (timing parfait). C’est une passionnée très sympa et très dynamique. Elle reste dans l’attente d’un dénouement à la crise sanitaire car clairement ce n’est pas évident pour l’instant.
J’ai également échangé un peu avec un type de chez NOOSPHERE qui était très intéressant (mais évidemment je n’ai plus le nom en tête) et qui m’a un peu expliqué l’envers du décor pour les mises à jour de leur site (c’est juste astronomique). Passionnant !
Puis, JC GAPDY m’a rejoint (en sa qualité de parrain ?
J’ai vraiment eu beaucoup de chance de tomber sur lui) et on a discuté avec quelques autres auteurs, sans pour autant que quelque chose de notable en soit sorti.
17h00 – Groupe remparts la SF a des lettres Cela m’a pas mal amusé, même si j’ai trouvé les productions de mes glorieux aînés un peu inégales (par contre, une femme présente seulement et c’est dommage pour la parité – mais c’est le soir que tout s’est équilibré
).
Le principe : des exercices de style avec mots imposés et/ou synopsis imposés. Chacun d’entre eux avaient préparé différentes lettres lues à haute voix dans l’amphi.
Beaucoup de malice et une connivence entre les intervenants qui ne mentait pas.
18h00 – Cérémonie officielle de remise des prix Ou plutôt devrais-je dire…
l’Orée contre-attaque !... le retour de l’Orée !… Game of Orées !On commence par le Le Bussy, premier nom (je ne mens pas Jo tu as été le premier de la liste) évoqué pour les textes retenus : Jordi Vila Cornellas ! Grâce à toi je me suis senti moins seul d’un coup. Puis ce sont égrainés d’autres noms bien connus de l’Orée (je ne vais pas les lister, je vais en oublier une ou un).
Et consécration donc pour une autrice : Sylvie Poulain (avec qui j’ai pu échanger quelques mots à la fin de la cérémonie et qui est très sympathique).
On est ensuite passé à la remise des Pépins (la lecture des pépins a été un peu fastidieuse, du moins, je n’ai pas senti la salle ébahie)
Ensuite, le prix Aristophane, et là : Premier nom : Louise Sbretana (encore l’Orée, toujours l’Orée
)
J’ai été appelé pour récupérer mon prix pour la 3ème place (le Géante Rouge de l’Année passée) et j’ai profité de ce moment pour remercier les organisateurs et
VOUS remercier (oui, chers camarades de l’Orée j’ai pu le faire devant toutes ces belles plumes de la SF, donc je le fais virtuellement dans ce post MERCI A VOUS pour vos conseils et les échanges que l’on peut avoir sur ce forum. C’est un moteur certain pour l’inspiration, du moins pour moi c’est essentiel).
Mais le clou de la soirée… c’est évidemment : le Prix ROSNY et franchement, je dois te le dire Plume dans les travées l’après-midi je n’ai entendu que des éloges de ton roman.
A la sortie de l’amphi, il y avait consensus pour dire que c’était amplement mérité.
Bravo à toi ! En espérant que ce succès en appelle plein d’autres… dis-toi que malgré ton absence hier, l’ensemble de la SF Française savait qui tu étais et surtout était persuadé que tu serais une plume sur laquelle elle comptera dans les prochaines années.
Voilà, je prévoyais de faire synthétique, il n’en fut strictement rien.
Mais comme je n’avais pas de limitation de sec. ou de mots… je m’en fous !
Si vous avez des questions n’’hésitez pas. Je m’efforcerai d’y répondre du mieux possible (est-ce que j’ai été maladroit ? Oui sûrement. Est-ce que j’ai pris un auteur connu pour le préposé à la distribution des cafés ? Peut-être…)
Bonne fin de dimanche à tous!
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Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand
Re: Bluecon, 48eme convention nationale de science fictionVen 20 Aoû 2021 - 11:16
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