Prix Joel Champetier (29 août 2021)

Prix Joël-Champetier, Sixième édition

Le nouveau Prix Joël-Champetier s’adresse aux auteurs de nouvelles non canadiens qui écrivent en français, dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Règlement 1. Les textes doivent être inédits et avoir un maximum de 10 500 mots (60 000 caractères espaces comprises). Afin d’éliminer les frais de poste, seuls les fichiers numériques .doc, .docx et .pdf seront admissibles.

Règlement 2. Afin de préserver l’anonymat du processus de sélection, les fichiers numériques ne doivent pas être signés, mais le courriel d’envoi doit indiquer clairement le titre du texte ainsi que le nom et l’adresse postale complète de l’auteur.

Règlement 3. La rédaction n’acceptera qu’un seul texte par auteur.

Les textes doivent être acheminés à l’adresse courriel suivante :

prixjoelchampetier@revue-solaris.com

Règlement 4. Aucun frais d’inscription n’est exigé pour les abonnés de la revue. Les non-abonnés devront cependant payer un montant minimum non remboursable de 20 $ cad (13 à 15 €, selon le taux de change), afin de pouvoir participer. Ce montant équivaut à l’abonnement annuel (quatre numéros) le plus avantageux, soit celui pour le format numérique (pdf ou epub). Le statut d’abonné du participant devra être officialisé via le site transactionnel de la revue avant la soumission du texte au prix Joël-Champetier. Le coordonnateur de la revue (la seule personne à connaître l’identité véritable des soumissionnaires), rejettera de plein droit tous les textes ne satisfaisant pas cette condition de participation.

La date limite pour la réception des textes est le 29 août 2021, à 23 h 59, UTC-4:00.

Le lauréat ou la lauréate recevra une bourse en argent de 1000 €. L’œuvre primée sera publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Solaris.

Le jury, formé de spécialistes des littératures de l’imaginaire, sera réuni par la rédaction de Solaris. Il aura le droit de ne pas accorder le prix si la participation est trop faible ou si aucune œuvre ne lui paraît digne de mérite.

La participation au concours signifie l’acceptation du présent règlement.

Pour tout renseignement supplémentaire, contactez Jonathan Reynolds, coordonnateur de la revue, au courriel suivant : reynolds@revue-solaris.com

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Oh.. ça pourrait être une jolie opportunité de retravailler ma novella de fantasy animalière ça...

Il y a des conteurs qui participent ? Qu'est-ce que vous pensez de la nécessité de payer pour participer ?

Pas pour cette fois finalement.
Je lutte déjà pour finir 2 nouvelles pour d'autres AT avant fin août

Pour ce qui est de payer, je suis mitigée. Surtout qu'il n'y a qu'un gagnant et donc qu'une seule chance de publication.
Si je participe l'année prochaine, je m'inscrirai surement à la revue, ça me fera de la lecture et une idée plus précise de leur ligne éditoriale.

Arkomys a écrit:

Je lutte déjà pour finir 2 nouvelles pour d'autres AT avant fin août

Je suis grosso modo dans la même situation ^^ Tu participes auxquels ?

J'ai une nouvelle SF presque prête qui pourrait correspondre. Mais il y a aussi l'AT Géante Rouge. Du coup, je pense plutôt l'envoyer là-bas.

Marcheur a écrit:

Je suis grosso modo dans la même situation ^^ Tu participes auxquels ?

Celui de Géante Rouge et "Le Syndrome" (Les deux crânes).
J'avais une idée pour l'AT Noël horrifique mais je n'aurais pas le temps donc je préfère en faire 2 correctement que 3 à la va-vite

Marcheur a écrit:

Qu'est-ce que vous pensez de la nécessité de payer pour participer ?

Grand débat abordé ici : "les AT payants"

Pour ma part, il me semble assez naturelle de m'abonner à Galaxie ou AOC puisque je participe aux prix "Le Bussy" et "Vision du futur", même si cela ne fait pas partie des conditions de participation.
Le milieu de la SFFF et tout de même largement association/bénévole.
Un grand nombre d'AT ne sont pas rémunérés : ils apportent tout de même une grande vivacité au domaine, donc peut-on se permettre de les bouder ?
Je vois ces publications "bénévoles" comme un moyen supplémentaire d'être publié lorsque c'est l'unique but de l'auteur (avouons-le, on commence presque tous par rêver d'être publié, mais pour gagner de l'argent... faut changer d'activité ). Les participations du type "contribution" (auteur non rénumérées) permettent aussi de travailler notre plume, d'avoir de la visibilité, de rencontrer d'autres auteurs / lecteurs.
Donc, qu'un magazine demande simplement qu'on s'abonne pour pouvoir participer ne me choque pas outre-mesure. Il faut bien que tout le monde vive, et je ne pense pas que ce soit ce genre de concours qui les engraisse .

Marcheur a écrit:

Il y a des conteurs qui participent ? Qu'est-ce que vous pensez de la nécessité de payer pour participer ?

Dans un monde où il y a autant d'auteurs que de lecteurs… il faut bien que quelqu'un achète les revues Un auteur achète toujours la revue dans laquelle il est publié, mais de là à lui demander de l'acheter avant, sans garantie de publication… c'est un truc qui ne me gênait pas quand j'ai débuté, mais qui me parait désormais honteux. Que l'auteur soit mis à contribution financière en plus de donner son temps sans rémunération, c'est un peu du foutage de gueule. Dans le cas de Solaris, c'est particulier : ils reçoivent des aides financières du gouvernement canadien et ne rémunèrent pas les auteurs étrangers avec l'argent public canadien. C'est un choix, ou un prétexte, je ne sais pas. Au début, je trouvais ça normal. Avec le temps, ça me semble de plus en plus "limite" (étranger ou pas, tout travail mérite salaire), vu que leur système repose sur le fait qu'ils reçoivent gratuitement le travail des auteurs, si en plus ils leur demandent du pognon, c'est vraiment surfer sur la loi de l'offre et de la demande. Le jour où ils n'auront plus autant d'auteurs prêts à se damner pour être publiés, tous tournés vers les plateformes numériques, ils viendront pleurer que plus personne ne lit une revue papier. Ils seront bien obligés de revenir dans le droit chemin et de respecter le travail des auteurs, sinon ils se paieront des textes de débutants (et ils couleront) ou des textes retombés dans le domaine public, donc des vieux trucs de la SF de l'âge d'or, totalement dépassés (ce que commencent déjà à faire les revues françaises). C'est un peu le risque que j'entrevoie dans cette façon de profiter d'une situation conjoncturelle : les plateformes numériques commencent à rémunérer (et plutôt bien !) leurs auteurs. Les avantages du numérique sont énormes pour un auteur : il voit en temps réel sa popularité, peut discuter avec ses lecteurs, est rémunéré à hauteur de 50% du prix de vente de son œuvre, il est intégré à des systèmes marketing sophistiqués, il n'a pas à payer quoi que ce soit à quiconque pour concourir. Bref, je pense que les revues papiers surfent sur une vague qui profite des erreurs de débutant des plateformes numériques (qui axent leur ligne sur des romances à l'eau de rose, du commercial à fond plutôt que de la qualité avec gros travail éditorial derrière), mais le jour ou de nouvelles plateformes qualitatives verront le jour n'est pas loin. Déjà, des projets papier plus ambitieux apparaissent, comme le projet Silex. La place de l'auteur revient sur le devant de la scène régulièrement.

Personnellement, je tolère tout ça parce que j'ai un salaire. Mais comme je n'ai pas de temps, et que le temps, c'est la vie, je vais désormais refuser de participer au moindre AT qui ne respecterait pas mon temps et mon investissement.