Prix Mille Saisons 2018 (31 octobre 2016)

Salutations.


Dans le cadre d'une anthologie sur le thème de « Tombé les voiles », les Éditions Mille Saisons/Le Grimoire lance un appel à textes pour leur concours annuel.

Le déroulement du concours :
Le comité sélectionne les nouvelles, les illustrations et les compositions musicales qui composent l’anthologie Tombé les voiles !

Les lecteurs du recueil votent pour la nouvelle de leur choix et désignent l’auteur, l’illustrateur et le compositeur gagnant.

Le prix Mille Saisons :
Les élus recevront la somme de 500 euros et obtiendront la possibilité de publier un roman issu de la nouvelle et d’en réaliser l’illustration et la musique originale.

Le calendrier :
Fin de l’appel à textes : 31 octobre 2016
Publication de l’anthologie Tombé les voiles : mars 2017
Clôture des votes : mars 2018

Le concours est placé sous le signe des littératures de l’imaginaire. Les nouvelles ne devront pas excéder les 40 000 signes et devront posséder un lien avec le titre de l’anthologie intitulée Tombé les voiles ! : les auteurs ont la liberté d’interpréter et de développer les thématiques suggérées. Le comité de sélection est composé d’éditeurs, de libraires, de journalistes et de lecteurs de la collection Mille Saisons.

Chaque participant pourra suivre les étapes de l’élaboration de l’anthologie et le déroulement des votes des lecteurs. Tous les auteurs, les illustrateurs et les compositeurs sélectionnés dans l’anthologie se verront attribuer un lot de participation. Le règlement complet est disponible sur le site de la collection Mille Saisons à partir du mois de juin, début officiel de l’appel à textes.

Pour vous inscrire, suivez le lien.

J'ai participé une fois. J'ai eu l'impression que l'essentiel des nouvelles étaient des commandes. Le recueil in fine a été composé avec des auteurs confirmés pour la plupart.
Bon, c'est peut-être la jalousie qui me fait parler ainsi

Je plussoie Cléo. Gros doute aussi sur le sérieux de l'affaire. Je ne sais pas ce qu'il en est d'auteurs connus d'eux ou pas, quoi qu'il en soit, pour avoir participé, aucune réponse (hormis l'accusé de réception parce que je l'ai demandé)... C'est en recevant leur publicité (parce que pour ça, c'est bon, ils ont gardé mon adresse et je reçois les pubs de sorties systématiquement) que j'ai appris que l'antho était en vente (et que j'ai donc pu supposer que ma nouvelle n'était pas prise). C'est assez désagréable pour ne pas donner envie de recommencer.

Merci pour ce partage Akram.
Curieux comme thématique, surtout avec tombé au lieu de tomber Là sur le vif ça me gênerait presque.
Eh bien, vous ne semblez pas débordantes d'enthousiasme CléoB et barla^^
En même temps je peux le comprendre s'ils font une sélection en "catimini". Peut-être reçoivent-ils énormément de textes ? Ou bien peut-être considèrent-ils qu'il est de la responsabilité des auteurs de se tenir informés eux-mêmes ?
"Chaque participant pourra suivre les étapes de l’élaboration de l’anthologie et le déroulement des votes des lecteurs." Ca suggère qu'ils doivent retransmettre cela via leur site. Ce n'était pas le cas lors de vos participations précédentes ?

Tout comme Yannick, j'avoue que le titre de cet AT me perturbe.. (TombE ?). Si c'est fait exprès, j'ai du mal à en comprendre le sens :\

Dernière édition par Symphonie le Jeu 16 Juin 2016 - 11:30, édité 1 fois

Leurs sujets sont assez intéressants car originaux. Le précédent s'intitulait "du plomb à la lumière". ça libère l'imagination, mais en même temps, on reste dubitatif sur ce qui est attendu.

Bon, j'étais plutôt contente de ma nouvelle, ce qui est loin d'être toujours le cas, mais visiblement, elle ne convenait pas. tant pis, je la garde au chaud

Le truc qui pose question aussi, c'est qu'ils choisissent grâce à cet AT leurs auteurs de romans. En fait, le gagnant (vote du public, un système que je n'aime pas trop car ce n'est pas forcément gage de qualité, mais surtout qu'on a plein de connaissances qui votent, enfin, passons, le système est à la mode) gagne le droit de publier un livre chez eux. C'est tentant, mais impossible de connaître les conditions (publication garantie? délais pour l'écrire?). La seule chose sûre, c'est qu'il faut que ce soit dans le même monde que la nouvelle. Du coup, avec la nouvelle, ils demandent aussi une "lettre d'intention" (je les avais contactés, ignorant ce qu'ils entendaient par là) qui est en fait une présentation de ce qu'on écrira comme roman en lien avec la nouvelle si on gagne.
Mais que faire? Une nouvelle en lien avec un manuscrit qu'on a déjà dans nos tiroirs? (sinon, on risque fort de ne pas pouvoir en écrire un dans les temps s'il y a un délais imparti). Mais dans ce cas, si la nouvelle est prise mais n'est pas la gagnante, qu'en est-il des droits? Est-ce que ça bloquera nos personnages pour une éventuelle publication du roman ailleurs si c'est très lié à la nouvelle?
Enfin, j'avais trouvé ça peu clair. je ne sais pas si ça l'est plus cette année, je n'ai pas été voir.

Donc pour ma part, j'avais écrit une nouvelle... puis inventé un synopsis bidon (mais ça se sentait peut-être) pour la lettre d'intention.

Hum... déjà, la faute dans le titre n'engage pas du tout à la confiance.

En plus, je me pose la question de l'intention de départ : tombées ou tombez ? ...

Pour finir, ouaip, sur le papier, ça peut paraître cool d'entrevoir la possibilité de publier son bouquin derrière, mais, quand on n'a pas un univers maritime au départ, pas évident de pondre un truc qui colle au thème pour promouvoir son "bébé"... qui de plus, gagnera à être un one shot, parce qu'on ne sait pas si les suites seront admises ou non.
Et puis la lettre d'intention obligatoire m'amène à me demander si le choix des nouvelles ne se fait pas au moins autant sur le roman à venir... ce qui ne serait pas très juste, je trouve, dans le sens où ça ne serait plus vraiment un concours de nouvelles.

« Tous les auteurs, illustrateurs et compositeurs sélectionnés se verront attribués un lot de participation » ... euh... un marque page chacun ? ...

Bref, dubitative de prime abord, je le suis d'autant plus après le retour d'expérience de Barla.

Rêveusement,
Foenidis

ça peut avoir un autre sens que maritime. Faire tomber le voile, c'est se dévoiler, montrer sa vraie nature. Et il y a le pluriel (mais après tout, plusieurs personnes peuvent faire tomber leur voile). En navigation, je ne crois pas qu'on fasse "tomber" les voiles, à moins d'un mât qui se rompt dans la tempête ^^.

La «faute» est sans doute voulue (comme s'ils n'avaient pris qu'un fragment de phrase), pour faire genre. Mais quel genre, là est la question ^^

Par contre, comment savoir ce que le jury attend vraiment quand on peut interpréter le sujet de façons complètement différentes?

Je ne comprends vraiment pas en quoi la faute pourrait être voulue, ou il aurait fallu choisir une autre tournure.

Parce que oui, tomber le voile a une signification bien différente de tomber les voiles... mais à ce moment là, il aurait fallu utiliser l'infinitif.

Yep, tomber les voiles n'existe pas en terme maritime, c'est le vent qui tombe... et les voiles, on les affale.

Bref, très très mauvais choix de titre pour le thème.

Rêveusement,
Foenidis

Bonjour tout le monde,

J'ai créé ce compte pour vous répondre concernant cet appel à textes. Je me suis présentée dans la section prévue.

Je suis publiée dans le premier recueil, "La Cour des miracles", et le second, "Du plomb à la lumière". Voilà mon expérience.

- Les nouvelles sélectionnées ne sont PAS commandées. Sauf une qui ouvre l'anthologie, et qui est hors-concours : on ne peut pas voter pour. Perso, je ne connaissais absolument pas la maison. J'ai envoyé un manuscrit, et le directeur de collection m'a rappelée pour me proposer d'envoyer une nouvelle. Je n'avais aucune garantie qu'ils la prennent, ils l'ont prise.

- Ça dépend ce que vous entendez par "auteurs confirmés". Pour moi, ce sont des gens qui ont envoyé leur manuscrit, qui ont été rappelés, qui sont aujourd'hui édités à compte d'éditeur et qui touchent des droits d'auteurs pas trop misérables. Il n'y en a quasiment aucun dans ces anthologies (sauf peut-être Gabriel Féraud, hors-concours). Il suffit de rester logique : un "auteur confirmé" ne répond plus aux AT. Plus le temps, et/ou plus le loisir.

- Pour "Du plomb à la lumière", ils ont reçu 150 textes à peu près. Il y a un premier tour qui se fait de façon anonyme. À ce stade, le comité peut déjà sélectionner sur des coups de coeur. C'est comme ça que mon truc a été pris pour la deuxième anthologie. Ensuite, d'autres nécessitent un choix plus poussé : là il y a un nouveau tour, durant lequel le comité va aussi s'appuyer sur la bio que vous avez envoyée. Montrez surtout que vous n'êtes pas des misanthropes amers méprisant le commun des mortels, et vous aurez toutes vos chances. ;)

- Ceux qui déplorent l'absence d'accusé de réception ... malheureusement, bienvenue dans le monde réel. Certaines maisons n'envoient aucun retour. Les Indés font la même chose pour leurs AT, et nombre de maisons disent tout simplement qu'on peut considérer notre manuscrit rejeté après tant de mois de silence. Il y a des exceptions bien sûr, mais elles se font rares. Et le Grimoire n'en fait pas partie. Un truc immuable : si vous êtes pris, on vous recontactera de toute façon avant la proclamation des résultats. Le planning est serré, ils voudront gagner du temps en réglant les premiers détails avec les sélectionnés. Je n'ai pas encore rencontré de maison qui attendait la proclamation pour revenir vers les heureux élus.

Si vous êtes sélectionnés dans l'anthologie, voilà comment ça devrait se passer.

- Vous rencontrerez d'autres auteurs, des anciens comme des nouveaux, la plupart très sympathiques.

- Chaque auteur recevra dix exemplaires de l'anthologie : le fameux "lot de participation".

- La maison vous proposera de racheter des anthologies à prix compétitif pour les revendre vous-mêmes. Dans ce cas, vous empocherez la marge. L'inscription et les stands aux salons seront à votre charge, sauf quelques-uns ou le Grimoire aura un stand. Pour ceux-là, votre entrée sera payée, votre repas sur place assuré ; mais le transport et l'éventuel hébergement seront à votre charge.
Ces rachats/reventes seront le seul moyen de vous faire un peu d'argent sur votre anthologie. Car il n'y a aucun droit d'auteur. Si vous décidez de ne pas faire cela (comme moi), considérez que vous l'avez fait pour la beauté du geste ; et essayez de parler de l'anthologie autour de vous.

- L'équipe est disponible et aidante pour les auteurs qui font leur petit commerce : flyers, rappel des salons, dossier de presse, etc.

Maintenant, si vous êtes au top des votes et que vous allez signer un contrat d'édition, un vrai ?

- Pas de délai particulier pour écrire votre roman. Ne paniquez pas. Ça peut être un manuscrit tout prêt depuis longtemps, comme ça peut être un truc à commencer de zéro. Il y aura réécritures. À terme, vous devrez être publié. À moins que ce soit vraiment imprenable (comme dans toutes les maisons), mais c'est rare.

- La nouvelle doit en être un aperçu, certes. Elle ne doit pas en être un teaser. Il s'agit bien d'une histoire complète. Pour faire le parallèle avec le ciné, proposez un court-métrage, pas une bande-annonce. C'est très important.

- La lettre d'intention ? Je ne sais pas si ça va changer en cours de route, mais perso pour la deuxième nouvelle, j'avais juste dit que je voulais écrire un truc de fantasy urbaine. Donc je ne sais pas trop s'ils demandent un truc particulièrement précis. Aujourd'hui encore, j'ai quelques idées mais aucune démarrée. J'ai écrit et envoyé ma nouvelle en deux heures.

- Les droits. Si vous êtes dans l'anthologie, vous vous engagez à ne pas renvoyer votre nouvelle où que ce soit durant trois ans. Aucun droit ne vous est pris sur les personnages. Par contre, si vous êtes publiés comme lauréat du Prix, votre roman sera soumis aux règles du contrat à compte d'éditeur classique. Ces règles sont précisées sur le site du Grimoire. De mémoire, droits cédés et 8% en droits d'auteur.

Maintenant, un point qui me laisse aussi perplexe que vous cette année : "Tombé les voiles". Il y a eu débat autour de ce thème lors de son annonce. Le directeur est très (trop ?) mystérieux à ce sujet. Ce que je peux en dire, d'après un membre du comité de lecture :

- Ce n'est pas une faute. Cette orthographe a été homologuée, au nom de quoi ? Nous ne le savons pas encore.

- En vérité, ne vous attardez pas trop dessus. Le principe, c'est qu'il y ait l'idée de voiles et l'action de tomber. Plus une notion à laquelle le directeur de collection (à l'origine de ce titre) tient particulièrement : CE QUE L'ON CROIT VRAI N'EST PAS RÉEL. Mais cette idée apparaît dans les AT précédents aussi. Composez donc avec ça. Surtout, ne soyez pas fermés ! Pourquoi "maritime" ? Oo Évadez-vous. Vous êtes déjà rompus à l'écriture, c'est l'originalité qui vous distinguera.

Cela étant dit, les avis divergent. Une partie des gens pensent que ce titre est une fausse bonne idée, dont moi : je ne participerai pas cette année. Pourtant je suis inspirée, mais je ne me vois pas assumer ce titre dans les salons et auprès des libraires.

Une autre partie considère au contraire que c'est un titre très ouvert et novateur ; ils sont prêts à le porter et à le défendre.

Chacun son avis et c'est à vous de choisir au final. J'espère en tout cas que si vous participez, vous n'aurez pas de craintes quant à l'impartialité de la sélection et le caractère de l'équipe, qui est vraiment adorable.

Pour toute question supplémentaire, le mail du directeur est dans la FAQ du prix, sur le site du Grimoire. Sinon, je peux essayer de relayer. Valà valà !

Dernière édition par K.T le Dim 19 Juin 2016 - 13:09, édité 1 fois

Bonjour et merci pour ton intervention K.T. Pour ma part, ça m'éclaire sur le sujet :-)
"proposez un court-métrage, pas une bande-annonce" j'ai beaucoup aimé cette image très pertinente.

De rien Yannick, contente que ça ait pu aider =)

N'hésitez pas si vous avez d'autres interrogations !

Bonjour à tous

Comme K.T, j'ai participé au premier appel à texte pour le concours Mille Saisons 2016. C'était ma troisième participation à un appel à texte, je n'avais jamais été publié. J'ai eu la chance d'être sélectionné et publié au sein de l'anthologie "La Cour des Miracles".

J'ai ensuite eu l'opportunité de participer à plusieurs salons, invité par l'éditeur, comme le Salon du Livre de Paris, le Salon du Livre de Poitiers, Paris Manga, la Salon Fantastique de Paris (et j'aurais pu participer à bien d'autres salons liés aux littératures de l'imaginaire), mais également à des séances de dédicaces en librairie, à des soirées organisées directement par l'éditeur Le Grimoire. J'ai pu défendre mon texte auprès de mes lecteurs et j'ai eu la très grande chance de recueillir le plus grand nombre de votes (c'est de la chance, mais c'est aussi du boulot, il faut se vendre !) et je travaille actuellement à l'écriture de mon roman qui va être édité par Le Grimoire(il sortira à l'occasion du Salon du Livre de Paris 2018).

Tout ça pour dire que ce concours, ce n'est pas du pipeau, c'est une véritable opportunité

Foncez ! D'autant que l'équipe du Grimoire est très sympa et qu'on passe de très bons moments. Pour autant il n'y a pas de copinage dans les sélections des textes de l'AT : comme K.T, j'ai moi aussi renvoyé un texte pour le concours Mille Saisons 2017 et je me suis fait boulé ; on ne gagne pas à chaque fois...

Quant au nouvel à textes (auquel je ne participerais pas cette fois-ci, étant amené à écrire la nouvelle hors concours), il fait effectivement débat : d'après Le Grimoire, l'orthographe a été validée par un professeur de l'Ecole Normale. Ce qu'il faut retenir de ce choix, en plus de devoir faire tomber les voiles (d'une manière ou d'une autre), c'est que ce que nous croyons vrai n'est pas la réalité. Tout est dit : à vos claviers !

Et n'oubliez jamais que l'écriture est un art éminemment subjectif : ce qui plait à certains est abhorré par d'autres, ce qui est adoré par les uns est simplement jugé moyen par certains autres. La règle du jeu est la même pour tous, il faut savoir prendre du recul et toujours accepter la critique et les échecs.

Tout dernier point : l'équipe du Grimoire est très réduite (2 personnes), même pas salariés, ils ont un autre job à côté qui les fait vivre, pour autant la maison d'édition existe depuis 1992. A la fin de l'AT, ces 2 hommes, aidés d'un comité de lecture, doivent lire tous les textes recueillis, choisir les 20 meilleurs selon eux, puis s'occuper des corrections, s'occuper également des illustrateurs et des compositeurs, de la mise en page, de la plateforme de votes, tout ça avant la mi-mars, date de la sortie du livre pour le Salon du Livre de Paris. Très clairement ils n'ont pas le temps de répondre à tous ceux qui n'ont pas été sélectionnés : c'est dommage mais je pense qu'on peut le comprendre.

Merci à vous, K.T. et Philippe pour vos retours d'expérience. Nul doute que cela va éclairer les lanternes des potentiels participants.


Au passage, Philippe, merci de faire un saut dans la rubrique Les membres afin de te présenter à la communauté

Job done !

Philippe Leroux a écrit:

Quant au nouvel à textes (auquel je ne participerais pas cette fois-ci, étant amené à écrire la nouvelle hors concours), il fait effectivement débat : d'après Le Grimoire, l'orthographe a été validée par un professeur de l'Ecole Normale.

Arf... je connais de très hauts diplômés qui font des tas de fautes !  lol
Quant aux enseignants d'aujourd'hui... catastrophe pour certains.

Plutôt que la citation d'un poste en guise de justification, j'aurais préféré l'explication grammaticale de ce qui paraît bel et bien une faute. J'ai beau essayer dans tous les sens, je ne vois pas comment peut se justifier un tel non accord.

Rêveusement,
Foenidis

Tiens, amusant ces nouveaux visages qui surgissent opportunément pour défendre cet AT (rhôôô, je suis mauvais langue. Ne vous inquiétez pas, c'est normal. ça m'a interpellée quand même et fait sourire, cela dit )

C'est bien, tous ces renseignements. Ce serait encore mieux si, par souci d'égalité, tous ceux qui souhaieraient participer pouvaient les avoir facilement. Le peu que j'avais su, c'est parce que j'avais envoyé un courriel pour en savoir plus, car le réglement, lui, manquait sérieusement de détails (je reconnais que je n'ai pas lu celui de cette année, c'est peut-être différent).
L'absence de message quant aux résultats m'avait sérieusement échaudée. Quand on est auteur, on s'entend dire en long, en large et en travers qu'il faut respecter les éditeurs et leur travail. D'accord, c'est tout à fait normal. L'inverse serait bien aussi. Répondre en fait partie. D'accord, certaines maisons d'éditions ne répondent pas. Et certaines personnes mettent leur bébé dans le congélateur aussi, ce n'est pas une raison (ni même une excuse) pour faire de même. Franchement, il n'est pas un seul autre AT auquel j'ai participé où je n'ai pas eu de réponse, même négative, même juste un petit mot sans détail pour dire «votre nouvelle n'est pas retenue». ça ne coûte rien. 150 courriels, quand on à les destinataires en mémoire et qu'on fait un message groupé, ça ne prend pas un temps insurmontable et après tout, être correct avec les auteurs, ça fait partie du boulot aussi (et quand ce n'est pas fait, c'est d'autant plus déplaisant quand on voit que, par ailleurs, on reçoit bien des pubs pour acheter l'antho en question). J'avoue avoir été d'autant plus désagréablement surprise que j'avais discuté avec l'un des membres de l'équipe au Imaginales 2015, qu'il m'avait paru très sympa, et que je m'attendais à plus d'attention accordée aux auteurs s'étant donné la peine de participer.

Après, le choix qui est fait sur les nouvelles, ça ne se discute pas, c'est une question de goût, pas de souci. C'est le jeu, on le sais quand on participe. On garde sa nouvelle dans un tiroir pour la retravailler ou la replacer à l'occasion, c'est toujours une bonne expérience à prendre.

Quant à l'AT en cours, je suis surprise que vous en sachiez tant sur le sens mystérieux de "tombé les voiles". Je me pose la question: pourquoi le sens si opaque n'est-il pas simplement expliqué comme vous venez gentiment de le faire ici? Vous en savez donc plus que d'autres auteurs qui voudraient participer? Du coup, pour nous, c'est bien, cet éclaircicement, mais je me pose aussi la question de l'égalité des chances avec un auteur ne fréquentant pas le forum et se trouvant face à ce drole d'intitulé. Si on s'est posé des questions ici, on ne doit pas être les seuls.

Concernant les droits, le manuscrit, la lettre d'intention (quand je pense comme j'en ai bavé à la faire, parce que ce n'est pas mon truc, et là, vous me dites en somme que c'est inutile), il s'agissait d'une vraie interrogation pour moi, et je souligne encore le trop grand flou à cet égard qu'il pouvait y avoir dans le règlement. C'est là que devrait être précisé tout ce que vous venez de nous dire ici.


Tout ceci étant dit, peut-être pourrez vous transmettre à qui de droit? Qui sait, cela pourrait être profitable en évitant de laisser un arrière goût amer pour certains auteurs, alors qu'il n'y avait pas de mauvaise intention de l'éditeur. Tout le monde y gagnerait

Bonjour Foenidis et Barla,

Sur le sujet de l'appel à textes comme sur le manque de communication nous sommes complètement d'accord, il n'y a pas débat : je ne suis pas du tout convaincu par l'orthographe du thème et moi aussi j'aurais préféré connaître la règle orthographique tout de suite ; d'autant qu'ayant été sollicité pour écrire la nouvelle hors concours, je vais également devoir justifier de ce choix sur les salons, ce qui ne m'enchante pas du tout.

J'ai également fait part de mon regret du manque de communication de l'éditeur, mais, encore une fois, il s'agit d'une toute petite maison d'édition. Je comprends la colère de Barla, mais quand on connait le fonctionnement de la maison de l'intérieur, la passion qui anime les deux fondateurs et le temps que cela prend déjà sur leur vie personnelle, j'estime personnellement que cela mérite un peu d'indulgence.

Et pour revenir sur ce que sous-entend Barla à propos de notre arrivée "opportune" : K.T, comme de nombreux autres auteurs sélectionnés pour l'anthologie 2017 "Du Plomb à la Lumière", surveillent effectivement le net à propos de ce qui se dit autour des appels à texte du Grimoire. Le ressenti de Foenidis et de Barla ne reflétant pas du tout notre propre expérience, nous nous sommes permis de présenter une autre vision. Libre à vous, bien sûr, de croire en notre sincérité (et je le dis sans aucune acrimonie ).

J'aime moyennement être mêlée à une théorie du complot fumeuse. Oui, c'est désagréable. Comme ce que je viens de lire.

Je ne gagne absolument rien avec cette anthologie. Seulement des rencontres avec des gens intéressants et des échanges enrichissants avec d'autres auteurs. Je vous ai expliqué l'envers du décor, avec ses avantages et ses inconvénients. Je surfais sur le web en quêtes de chroniques pour m'améliorer, je suis tombée ici. Vous sembliez vous poser des questions, j'ai essayé d'y répondre pour que vous ne ratiez pas votre chance, si jamais l'AT vous inspirait.

Alors sous-entendre que Le Grimoire a lâché son service comm' sur le forum, c'est faire preuve d'une amertume mal placée. Je les ai mis au courant seulement après vous avoir répondu. Dénoncer un souci d'inégalité alors qu'à la base, j'avais envoyé mon texte en en sachant beaucoup moins que vous maintenant, c'est également mal placé. J'avais dû envoyer un courriel à l'organisateur, moi aussi - apparemment c'est proscrit ? - et il a été heureux de m'éclairer.

Quant à l'absence de réponse, je risque de paraître plus dure que Philippe-Aurèle : les maisons, petites ou grandes, n'ont AUCUNE OBLIGATION de nous répondre si elles vous refusent. Aucune. Aucun AT qui ne réponde pas ? Hm. Les Indés, les Éditions de l'Instant, le prix Alain le Bussy, pour ne citer qu'eux. Et les maisons d'édition classiques, festival : l'Atalante, Bragelonne, les Moutons électriques, Mnémos, Denoël ... eh oui. On peut trouver ça injuste, mais ça n'avancera à rien qu'ils répondent.

Tout simplement parce que ce n'est pas leur boulot. Leur boulot, c'est de trouver ce qu'ils jugent être un manuscrit publiable, et de nous rappeler le cas échéant. S'ils ne le font pas, ce n'est pas parce qu'ils nous méprisent ou parce qu'ils veulent nous décourager. C'est parce que leur avis nous serait complètement INUTILE. Un éditeur ne nous aidera pas à mieux écrire. Un éditeur n'est pas un prof, pas un critique, il n'est pas votre ami. C'est une entreprise qui a un timing, et qui doit s'y conformer. Si ce timing ne lui laisse le temps que pour des réponses positives, c'est ainsi.

On ne devrait pas attendre à ce point la fameuse réponse-type. On ne devrait pas s'humilier à l'attendre. Je n'ai jamais compris cette soif de Réponse : si c'est le silence radio, et alors ? Ayez confiance en vous. Un vendeur de livres vous a refusé, tant pis. Attendez deux petits mois, puis envoyez votre texte ailleurs. Continuez, et enjoy.

Barla, tu as un don pour ouvrir les boîtes de Pandore *rire*.

K.T a écrit:

[...] leur avis (des maisons d'édition) nous serait complètement INUTILE. Un éditeur ne nous aidera pas à mieux écrire. Un éditeur n'est pas un prof, pas un critique, il n'est pas votre ami. C'est une entreprise qui a un timing, et qui doit s'y conformer. Si ce timing ne lui laisse le temps que pour des réponses positives, c'est ainsi.[...]

SI (et seulement si) les retours des éditeurs étaient justifiés, alors cela nous permettrait de réfléchir à notre prose et possiblement à l'infléchir. Force m'est de constater qu'il y a très peu de retour des maisons d'édition (et de manière plus générale des organisateurs de concours littéraires) qui proposent des retours, pour ne pas parler de retours constructifs... parce que finalement, une réponse-type, pour un peu moins frustrante qu'elle soit, n'apporte rien de plus.

Se faire relire, pour le plus grand nombre de gens, et de préférence les plus critiques, est encore le meilleur moyen de progresser, à condition de savoir se remettre en cause, bien entendu. Ce type de forum est donc des plus important.

K.T a écrit:

On ne devrait pas attendre à ce point la fameuse réponse-type. On ne devrait pas s'humilier à l'attendre. Je n'ai jamais compris cette soif de Réponse : si c'est le silence radio, et alors ? Ayez confiance en vous. Un vendeur de livres vous a refusé, tant pis. Attendez deux petits mois, puis envoyez votre texte ailleurs. Continuez, et enjoy.

Le minimum me semble quand même un envoi standard à tous ceux dont on n'a pas sélectionné le texte, même s'il ne contient aucune explication. L'éditeur qui lance un appel à texte le fait avec un certain nombre de clauses parmi lesquelles des droits sur la nouvelle qui interdisent l'auteur de la publier ailleurs pendant une durée variable selon les AT. Alors que se passe t-il lorsque, devant une absence de refus ou d'acceptation, l'auteur propose son texte ailleurs et qu'il est accepté? On est dans une situation où l'auteur a pu voir son texte accepté par deux éditeurs différents avec clause d'exclusivité.

L'éditeur en question publie la liste des auteurs retenus sur son site (exemple pour l'AT 2017 : http://www.millesaisons.fr/liste-des-selectionnes-pour-l-anthologie-du-plomb-a-la-lumiere/ & la même pour celle de l'année précédente : http://www.millesaisons.fr/nouvelles-qui-composent-l-anthologie-la-cour-des-miracles/) : il y a donc une forme de réponse, utilisée par plusieurs autres AT, les auteurs qui concourent ne sont pas complètement dans le flou (sans compter que les nouvelles sont publiées dans une anthologie 5 mois plus tard, avec le temps des corrections et d'impression on peut se douter que si on n'est pas contacté très rapidement, c'est que c'est mort). Mais encore une fois une réponse directe serait clairement appréciable.

Ben très rapidement, ça dépend aussi!

J'ai justement considéré que c'était mort pour une AT et j'avais déjà proposé la nouvelle ailleurs quand j'ai reçu un email disant qu'elle avait été sélectionnée.

Bon, depuis je n'ai plus de nouvelles non plus...

Je suis d'accord, dans le cas d'un A.T, il est normal pour l'auteur d'attendre une réponse de la part de l'éditeur, aussi succincte soit-elle.
Comme le dit Barla, un envoi de mails groupés à tous les auteurs non retenus prend guère plus de quelques minutes... et pas plus de temps que de leur envoyer une pub pour acheter l'anthologie une fois parue dans le cas de Mille Saisons.

En dehors de ça, même si le thème pouvait m'inspirer, je ne participerai jamais à un AT avec une faute dans son titre... question de morale personnelle.

Rêveusement,
Foenidis