Ma participation au déf ludique.
Les hommes de Crystal en tenue blanche avec fermetures éclairs furent sur place en une poignée de seconde. Une tension palpable envahi subitement des lieux troublés par le vrombissement de motos en lévitation. Les souris effrayées s'enfoncèrement plus profondément sous le manteau neigeux.
Le blizard installé depuis des semaines avait réduit la visibilité et la température avoisinait le -49°. Les couleurs n'existait plus, à peine pouvait on distinguer quelque ombres bleutées par ci par là.
Le capitaine, la cinquantaine bien tassée décrocha le détecteur de chaleur de sa ceinture, et le pointa vers le gouffre enneigé. Le compteur s'affola. Il était là, à moins de 30 m, dans une faille. Un souffle de vie, un murmure de vie semblait encore l'habiter. Dans la faible lumière blaffarde projetée par sa combinaison, le quinquagénaire s'élança, il ne pouvait guerre voir à plus de 2 m. La morsure du vent se faisait de plus en plus vive, malgré sa combinaison.
Le manteau neigeux étouffait le moindre bruit, et le crissement de ses bottes emporté par les bourrasques de vent, peinait à monter jusqu'à ses oreilles. Tout était sourd et étouffé.
Il savait que les minutes étaient comptées. A minuit il faudrait coute que coute qu'il l'ait ramener au dôme, après il serait trop tard. Dans quel état allait il le retrouver ? Quel ravages avaient déjà pu faire les hallucinations ?
Tout était parti d'un cri, le sien, dans le noir, quelques minutes plus tôt et aussitôt détecté par la Conscience.
A l'intérieur du dôme, quelques heures plus tôt, sans s’inquiéter de ce qui se passait autour de lui, Vicktor Paiom contemplait le miroir qui répétait en boucle
" Nous nous sommes efforcés de répondre à vos questions " comme un murmure chuchoté à l’oreille.
Ra était déjà visible sur Le Portail de Mutu pour accéder à chacune de ces lunes. Les images de la révolte des naufragés continuait de défiler dans le miroir. Leur dôme s'était fracturé depuis des mois. Le point de départ de tout, et surtout de la soirée de la Révolte. C'est à cet instant précis, qu'un sentiment était né , l'émergence d'un développement des sens, des désirs, jusque là inconnu.
L’Empereur et ses ministres tentèrent pendant des semaines de comprendre le phénomène et finirent par accepter que la grande Métamorphose devait avoir lieu, maintenant. La seule issue possible, pour la survie de l'espèce, car l'air du dôme commençait à se raréfier.
Viktor Paiom consulta la Z5 watch qu'il portait au poignet, l'invitation de l'empereur pour se joindre à la cérémonie était aussi claire qu'impérative.
Il se réfugia dans l'endroit le plus désolé du dôme, mais sans qu’il soit possible d'y être tranquille, pour se préparer, tandis que les Xylon patrouillaient en scrutant le moindre recoin. Cette semaine, tout s'était emballé. Plus aucun chat, plus aucun chat. C'était curieux . Etait-ce le pouvoir des Complices du temps, la toute-contre puissance, qui seule pouvait en maitriser le sens ? ou y avait-il autre chose ; il avait le même pré-sentiment le même qui l'avait envahi, bien avant que l'ombre que les loup ne l'emporte la première fois avec Neo.
Lorsqu'il arriva au temple, la cérémonie du clonage des cristaux allait démarrer .
Une belle armada d’élus et de personnalités locales se pressait près du téléscope, pour voir ou allaient être inaugurées les statues en mémoire de cette épopée. Le dôme Singapour, rayonnait de mille feux, 20 000 m au dessus de la ville qui avait vu naitre les ancètres de l'empereur.
Il avait été choisi.
Viktor savait qu'il était recommandé de s’abstenir de faire un signe, lorsqu'on est invité au temple? L'orchestre jouait : " un bouquet de rose ... pour une femme... "
La Machine incisait les chairs, modifiant la séquence ADN, puis elle explusa le jeune Capitaine hors du dôme de la conscience, avec un mouvement d'araignée ou de cheval dragon. Elle était en mesure de tailler tous les types de cristaux.