Jonathan, ce n'est pas un défaut de vouloir expliquer, juste une question de projet littéraire.
Notre discussion est assez bien résumée dans l'article "Les réalismes de l’anneau-monde" par Julien Wacquez.
Les scientifiques ont étudié la cohérence du roman, une sphère de Dyson telle que Larry Niven la décrit est-elle possible ? :
Le risque avec cette approche détaillée, c'est que cela ne colle pas. Et en effet, les calculs montrent que la sphère de Dyson serait instable.
La fin de l'article est plus intéressante encore en ouvrant la notion de réalisme :
Vouloir être pointilleux sur le plan scientifique, c'est courir le risque de la réfutation.
Et si en plus au niveau sociohistorique, c'est faible, que reste-t-il ?
Cela ne me gène pas que dans Dune la manière de plier l'espace avec de la poudre de perlimpinpin ne soit pas expliquée, parce que la politique, les décors, les personnages sont forts.
Alors qu'à l'inverse, dans la Hard SF (par exemple Greg Egan), si les concepts scientifiques sont vertigineux et me font crépiter les neurones, les personnages me semblent tous les mêmes, pâles et interchangeables ; le coeur ne suit pas.
Je réfléchis mais je ne trouve pas de roman qui arrive à tout faire en même temps.
Peut-être "Le fleuve des dieux" de Ian Mc Donad ? ou certaines nouvelles de Ted Chiang ?
l'article de Julien Wacquez est disponible en intégralité ici :
https://journals.openedition.org/socio/7915Je ne connaissais pas "Dominium Mundi", je vais me renseigner :)
Hum...à la réflexion, cela vaut peut-être aussi pour la Fantasy: à quoi bon créer un système de magie original et sophistiqué sans personnage pour l'incarner, le porter, le vivre ?
mais je m'avance, d'autres plus calés en Fantasy pourraient nous le dire.