9e prix Barjavel (15 mars 2021)

ça c'est du thème Il faut déjà le lire trois fois pour être sûr de le comprendre.
Cela dit, ce serait classe de mettre "prix Barjavel" sur sa bibliographie. Mais bon, par principe (enfin, par principe de non-mobilité), j'évite tout ce qui nécessite une remise de prix à plein de kilomètres de chez moi. On ne sait jamais, ce serait un coup à gagner, bêtement...

Thierry a écrit:

Moi, c'est l'inverse : pour une fois, ce n'est pas sur Paris !
Par contre, 1111 mots, je trouve cela très très serré... L'idée primera probablement sur le style.

Non, mais je trouve ça beaucoup mieux que Paris aussi... que je fuirais encore plus. Mais ça fait une trotte et comme, dès qu'on veut prendre les transports en commun, on double tout parce qu'il faut, justement faire un gros détour par Paris avec changement de gare (fichu réseau en étoile. Mon frère est sur Lyon, s'il veut venir ici, il prend la voiture, ça va plus vite). Moi, dès qu'il y a plus d'un quai, je suis perdue   Je ne parle même pas de m'en sortir avec des lignes de bus ou de métro...

Je n'avais pas fait attention à la longueur. En effet, c'est super court, proportionnellement inverse au thème, en fait.

Ben non, simplement à la campagne où il y a zéro quai ^^ (et pas de bus non plus, d'ailleurs, dans mon village). Quand il faut déjà faire une heure de route pour rejoindre une gare assez importante pour ne pas perdre deux heures et trois correspondances, on prend la voiture, c'est plus simple (par contre, du coup, il faut pouvoir se garer là où on arrive). En quinze ans, j'ai pris deux fois le train pour aller à Paris, c'est tout. Du coup, je n'en ai jamais l'utilité...
Par contre, je n'ai pas peur de couvrir des kilomètres en voiture ;)  (mais bon, ce serait compliqué de trouver où mettre mes animaux le temps de faire un aller-retour de deux jours ou plus. Alors tout ça juste pour une nouvelle...)

Roooh... c'est impossible de suivre le rythme.
Il y a beaucoup trop de bons AT/concours en ce moment. L'expression 'Choisir c'est renoncer' n'a jamais été aussi à propos que ces jours-ci.

Oui, ce début d'année est particulièrement riche et varié

Ce thème me parait un peu tiré par les cheveux.
J'ai lu les 2 nouvelles gagnantes de 2020 pour me faire une idée. Résultat: je n'ai pas compris la gagnante et je n'ai pas trouvé de lien avec le thème dans celle qui a reçu une mention spéciale.  
Ou alors, je suis bête  

Bref, si j'ai le temps et l'inspiration, je tenterai peut-être.

Le lien vers les nouvelles 2020 peur ceux que ça intéresse: https://intergalactiques.net/8e-prix-rene-barjavel/

Arkomys a écrit:

Ce thème me parait un peu tiré par les cheveux.
J'ai lu les 2 nouvelles gagnantes de 2020 pour me faire une idée. Résultat: je n'ai pas compris la gagnante et je n'ai pas trouvé de lien avec le thème dans celle qui a reçu une mention spéciale.  
Ou alors, je suis bête  

Bref, si j'ai le temps et l'inspiration, je tenterai peut-être.

Le lien vers les nouvelles 2020 peur ceux que ça intéresse: https://intergalactiques.net/8e-prix-rene-barjavel/

déjà le premier, je ne vois pas vraiment en quoi ça répond au thème de l'année dernière A faire des thèmes tordus, voilà ce qui arrive... C'est un comble quand on prend Barjavel en référence, parce que franchement, s'il y a un auteur avec des thèmes simple et clairs en SF, c'est lui.

Ah, oui, évidemment alors... Quelle logique... c'est déjà bien parti 
Effectivement, le second texte est complètement HS. Du coup, visiblement, inutile de s'embêter avec le thème, il faut juste utiliser un des mots, histoire de faire croire qu'on l'a lu

Louise Sbretana a écrit:

Un peu comme si pour fêter le bicentenaire de Flaubert, on te proposait une citation de Kafka :)
Je te dis ça parce qu'il y a des AT de littérature blanche sur le sujet. Tiens Barla, si ça peut t’intéresser :
http://documentation.univ-rouen.fr/prix-de-la-nouvelle-br-du-18-janvier-au-15-fevrier-683874.kjsp

le problème, avec les concours de nouvelles en littérature blanche (car en général, c'est présenté comme concours de nouvelles, pas AT, souvent local, organisé non par des éditeurs mais des associations, des lieux culturels, des villes...), c'est que les modalités sont souvent plus complexes. Quand il n'y a pas une participation payante, voire un envoi papiers en x exemplaires, c'est toujours remise des prix sur place . Alors les prix sont souvent intéressants, mais si c'est pour prendre deux jours de congé sans solde plus les trajets, ça devient compliqué pour peu de choses  C'est dommage.
Je n'ai finalement fait que deux essais en littérature blanche (un très mauvais, l'autre pour lequel j'avais bon espoir, les textes étaient lisibles sur une plateforme, le mien avait largement le plus grand nombre de j'aime sans que je fasse rien pour, et honnêtement, j'en étais contente, mais non, il n'a pas été retenu -et pour avoir lu l'ouvrage final, déçue de la façon dont le thème a été traité dans les nouvelles retenues. Bon, clairement, ce n'était pas l'orientation que j'avais donné).
Bref, j'ai autoédité quelques nouvelles en blanche, mais pour les AT, j'attends de trouver du faisable

Dernière édition par Barla le Jeu 21 Jan 2021 - 16:13, édité 1 fois

Présenté comme ça, c'est vrai que ça ne donne plus trop envie... merci d'avoir débroussaillé le terrain.
Il y a tellement d'AT sympas en ce moment (et j'ai si peu de temps) que je pense passer mon tour sur celui ci.
Mais c'est dommage... parce que le Prix Barjavel... quand même... rien que pour le nom...

Mais ils ne pourraient pas utiliser des citations de Barjavel pour un prix Barjavel, non? Ou au moins un auteur français. Ce n'est quand même pas difficile.
Et puis, de toute façon à la base, une citation, ce n'est pas un thème, juste une phrase tirée hors contexte d'un paragraphe qui, éventuellement, traite d'un thème qui est en lien.

Barla a écrit:

déjà le premier, je ne vois pas vraiment en quoi ça répond au thème de l'année dernière A faire des thèmes tordus, voilà ce qui arrive... C'est un comble quand on prend Barjavel en référence, parce que franchement, s'il y a un auteur avec des thèmes simple et clairs en SF, c'est lui.

L'espèce de puce qui lui tapisse la boîte crânienne et qui lui impose un comportement, ça peut se comprendre comme une voix.

Après, je me vois mal écrire un truc de ce style. C'est un bain de déprime. J'ai vraiment du mal avec ce genre de littérature. Toujours plus plus plus dans le glauque.

une voix, oui, mais le thème c'était: Il y a quelqu’un qui vit dans ma tête, et il ne vit pas dans ce siècle-ci. Un puce n'est pas quelqu'un (et il peut l'appeler Christine, ça n'y change rien) et où et le "il ne vit pas dans ce siècle-ci? A se demander si le jury lui-même comprend sa citation-thème.
Quant à l'ambiance... eh bien, c'est du post-apo, le post-apo est rarement positif. C'est plus souvent du désespéré. Tu as lu La Route?

Barla a écrit:

une voix, oui, mais le thème c'était: Il y a quelqu’un qui vit dans ma tête, et il ne vit pas dans ce siècle-ci. Un puce n'est pas quelqu'un (et il peut l'appeler Christine, ça n'y change rien) et où et le "il ne vit pas dans ce siècle-ci? A se demander si le jury lui-même comprend sa citation-thème.
Quant à l'ambiance... eh bien, c'est du post-apo, le post-apo est rarement positif. C'est plus souvent du désespéré. Tu as lu La Route?

Oui, mais c'est sûrement comme ça qu'ils l'ont pris. Et ça peut se comprendre.
Le post apo j'ai du mal avec, tout comme la hard sf et le cyberpunk. Et non je n'ai pas lu "La route".... "Sur la route"? non plus.

"La route" tout court ^^, de Cormac McCarthy. Bon, faut pas être dépressif, c'est sûr.

ben, je ne sais pas comment ils l'ont compris, mais quand il faut surinterpréter pour coller au thème... il y avait quand même sûrement des textes qui le respectaient plus, d'autant qu'il n'y a qu'un gagnant (vu que la mention spéciale y correspond encore moins... à moins de surinterpréter encore plus).
Enfin, du coup, ça fait douter de l'intérêt de participer (j'imagine ceux qui se sont cassés la tête à respecter leur thème tordu et qui lisent les gagnants ensuite...)

Dernière édition par Barla le Ven 22 Jan 2021 - 13:47, édité 2 fois

Barla a écrit:

ben, je ne sais pas comment ils l'ont compris, mais quand il faut surinterpréter pour coller au thème...

Dans la nouvelle gagnante, j'ai l'impression qu'il y a un sens caché/au second niveau de lecture.
Exemple: les murs construits par les deux personnages masculins représentent symboliquement quelque chose. La femme à la fin aussi.
J'ai l'impression que le personnage est en fait lui-même la personne dans la tête de quelqu'un et que le contexte est la tête de quelqu'un dont on ne dit rien. Ces murs construits et la puce seraient alors la conscience de la personne "infestée" par eux.
Mais il n'y a rien qui confirme vraiment cette hypothèse. Donc ça finit par faire un texte élitiste où tu as l'impression d'être con parce que tu n'as rien compris
En revanche, je trouve l'écriture super belle.

Je m'étais posé la question aussi. Soit que c'était le narrateur le "personnage dans la tête" soit que le gars (qui se fait tuer, donc ça invalide la supposition) est imaginaire. Parce que les murs me faisaient tiquer aussi. Mais il n'y a pas d'indice concret prouvant que ce n'est pas de la surinterprétation ni une erreur d'écriture floue. Mais au contraire, la femme me semble l'ancrer dans la réalité, ce qui vient plutôt contredire cette impression.
Pour l'écriture en question, perso, je la trouve correcte, mais pas extraordinaire.