KiKaÉkriKoi ? et KiléboMonTitre 2022

00rt -> Dernière prière
Alucool -> Pendrak ou le Prométhée déchu
Anaïs -> L'affaire des ondes perturbatrices
Astrogolem -> Comme une odeur de soufre
Barla -> L'apocalypse des Sempiternels
Ekka -> Un monde à l'envers
Éric Jadannes -> Virtuelle réalité
Erwyn -> Rendez-moi Tom Selleck
Gnucki -> La découverte de Psi
Joe Cornelas -> On achève bien nos idoles
Lazu -> L'arbre de vie
Lemmingway -> Voyage en terre naine
Louise Sbretana -> Volte-l'âme
Marcheur -> Deux choses Lune
Myste -> Entre-deux
Raven Blacky -> Jack-potes
RLO -> La bête du Saraillé
Roshambo -> Deux faces d'une même pièce
Sindri -> Le principe d'explosion
SmilingOwl -> Le sentier de l'oubli
Soldier of Fortune -> Petite main
Thierry -> Le dernier chant des baleines
Wu Ji -> La fin du monde n'aura pas lieu

Pour le moment, on ne m'a pas attribué le texte que j'ai écrit.

Voyage en terre naine

Un début qui vend de l'aventure ! J'étais en train. La badinerie était plaisante, mais ensuite c'est un peu répétitif. Il y a de l'art dans ce tirage en longueur, mais c'est difficile de faire d'une captivité une scène d'action, même si les tenants et les aboutissants nous sont donnés à la fin. Finalement, c'est plutôt un conte typique à la mode explorateur occidental, entre Marco Polo et Voltaire. J'aime assez, mais à ce moment-là, il aurait fallu créer une situation avec plus d'interactions. La cage ne permet pas assez, je pense. L'aspect linguistique a bien été creusé. J'ai apprécié la remarque sur les accents toniques placés n'importe comment. Au XIXe, tous les linguistes d'Europe centrale sont persuadés d'avoir la langue la plus riche et la plus logique. J'ai trouvé la posture du héros très crédible !

Petite main

Un texte bien énervé qui m'a fait rire. Il y a de la satire. On sent que l'auteur ou l'autrice est déçue du monde d'après. Le style bref colle bien au propos et au ton. Ça marche bien ! A y repenser, j’y ai trouvé aussi du Fluide Glacial, tendance Homo Sapiens Connardus. C’est mon genre d’humour.
Après, pas sûr de vraiment trouver de la collision, mais si je l'écarte, c'est seulement pour le caractère trop bref. On est plus proche du billet que de la nouvelle à proprement parler. Ça se développe pas. Quand on part en vrilles, faut voir loin! Ça reste plein de trouvailles vraiment drôles, autant dans la manière que dans le fond.

Un monde à l'envers

J'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire pour plusieurs raisons : Premièrement, c'est très immergé dans un certain univers qui est très loin du mien : le lycée. Deuxièmement, c'est une histoire dont le ressort principal est l'évolution des ressentis de la personnage vis-à-vis du monde qui l'entoure : pas ma tasse de thé. Aussi, toutes les expressions anglaises m'ont fait sortir de la lecture. C'est pas mon langage... (Non je ne suis pas un vieux croûton.) A part ça j'ai trouvé le style travaillé et la progression aussi. Je pense que la nouvelle peut sans problème trouver un lectorat, mais je ne fais pas partie de celui-là.

Volte l’âme (ai voté pour)

Celle-ci, je dois avouer que j’y allais un peu à reculons : le procédé du début en pause pour faire patienter me tape sur le système en ce moment. J’ai trop lu de nouvelles dernièrement qui reprennent cette astuce piquée au cinéma. Ensuite, on a un très jeune héros à l’esprit chevaleresque qui se dresse contre les codes de sa micro-société ultra-codifiée. Trop vu aussi. Mais alors ensuite… J’ai été cuit. Le rythme m’a poussé dedans, le style est sobre, efficace dans les combats et dans les rapports entre les personnages, il y a du Karaté kid, la fin est belle. C’est ma 4e lecture, c’est la première pour laquelle je suis prêt à voter sans chichi. Si, un truc : je ne suis pas fan du titre.

Virtuelle Réalité

L’idée de départ est valable, mais j’ai trouvé que le style ne permettait pas de la mettre en valeur. Je m’explique. On a des personnages tout à fait attachants, une intrigue qui se met en place, mais tout est noyé dans une surabondance de détails. Il faudrait couper dans les heures, les repas, les douches, etc. Toute la succession des gestes est énoncée. Soit c’est pour donner un effet de réel, et dans ce cas c’est beaucoup trop pour moi parce que ça empiète sur les personnages et sur l’histoire, soit c’est par crainte que le lecteur ne soit incapable de se représenter la scène comme l’a l’auteur ou l’autrice dans sa propre tête. Mon conseil serait donc au choix : il faut dégager de l’espace pour laisser vivre les personnages et l’intrigue, soit : il faut faire confiance au lecteur!

Rendez-moi Tom Selleck

Une bonne histoire, facture classique, du genre qui MARCHE bien. Je suis pas sûr de voir comment une Terre disparue transfère un esprit qui vient remplacer son homologue sur une autre Terre, mais finalement on s’en fiche. Un autre petit truc m’a chiffonné : ce qu’Eric consigne dans son journal intime. Souvent on sent davantage la patte d’un narrateur que d’un perso qui se livre. Même si c’est un perso qui s’exprime dans une langue plus soutenue que courante. Hormis ça, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire l’histoire. Maîtrise de la progression, pas de remplissage, pas de longueur, on vit la chose avec Eric, en suivant des questionnements qui coïncident parfaitement avec les nôtres. La chute était bien vue!

Pendrak ou le Prométhée déchu (ai voté pour)

Que c’était bon. On peut se dire que les rebondissements sont assez attendus, ou que les personnages restent un peu proches de leur type, mais quelle narration! J’ai trouvé surtout au début que la mise en place était incroyablement fluide, foisonnante d’informations sans jamais être étouffante, un pur plaisir. J’ai eu l’impression d’un tableau qui se remplissait devant les yeux, avec tous les jeux d’opposition, les désirs des personnages, leurs insatisfactions, tout à la fois. Ma petite réserve reste sur le sentiment de pouvoir entrevoir la fin, mais c’est oublié face au plaisir donné. Grosse générosité. C’est ma 7e lecture, mais au moment où j’écris, je me vois voter pour Pendrak.

On achève bien nos idoles

Que c’est dense! Super intrigue révolutionnaire avec une équipée à la Mission Impossible high tech. Je pense avoir décelé deux problèmes de cohérence (ou j’ai simplement raté quelques coches à cause de ma neuneusité)  :
- La major avait laissé la chanteuse avoir un titre comme “insoumission” au départ? En lisant la suite, ça paraît douteux.
- Je ne vois vraiment pas la différence entre une chimère et un hybride. Les deux sont mi-humains mi-animaux, non?
Bon, si on laisse ça de côté : gros rythme, grande richesse, bons persos. Je me garde Olga pour le kilébomonperso. Le texte peut avoir mon vote. A voir. Je suis moins convaincu que Pendrak ou Volte l’âme.

L’affaire des ondes perturbatrices

Peu touché par cette nouvelle. Elle prend le parti de laisser beaucoup de place au genre du procès, ce qui n’est pas trop à mon goût. Il y en a qui en raffolent, moi pas. Hormis ça, le thème est bien respecté, placé de manière intelligente. On sent qu’il y a de la recherche pour mettre de l’effet de réel dans le cadre américain (et dans le juridique). Le rythme est bon aussi, les perso ont ce qu’il faut d’épaisseur et une légère couche de mystère qu’ils quittent peu à peu, je me laisse entraîner, mais je ne suis pas captivé non plus. Vraiment cette histoire de tribunal!

Jack-potes

Un milliard de trouvailles ingénieuses. Une grosse exigence vis-à-vis du lecteur, dans la quantité d’informations, mais parfois aussi dans les constructions grammaticales. Il y a eu deux moments charnières que j’ai dû relire pour être sûr d’avoir compris. Au départ, je n’ai pas distingué les deux Jacks (futur et monde parallèle) : je croyais qu’il y avait un enfant mort et un robot. Ensuite, quand ils sont dans le monde de J.4k, je n’arrive pas à me représenter où ils sont dans l’espace, ni les continents qui viennent percuter le reste des mondes. Donc des soucis de lecture, mais à côté de ça : j’ai adoré le ton décalé, j’ai aimé les notes de bas de page, les détails grotesques du type: Jacques se redressa pour ne pas que ses doubles ne le prennent en train d’admirer le travail de pose du carrelage… Beaucoup de très bon. A ce moment-là de mes lectures, je n’ai pas décidé si j’allais voter pour. Pas impossible du tout.

Entre-deux

Très grande réussite visuelle et descriptive. Le festival rouge et or est devant moi, l’arbre-voeux aussi. Il y a une grosse maîtrise d’ambiance, mais j’ai trouvé la narration trop circulaire. On attend longtemps que Grandero trouve son successeur, puis que celui-ci accepte. En revanche j’ai trouvé la scène finale absolument glaçante, et elle rehaussait le côté inquiétant qu’ont toutes les foires avec leurs délices immédiats et violents contre des piécettes. Une bonne nouvelle, mais qui manque de tension pour moi.

Deux faces d’une même pièce

Une idée entraînante, un dialogue endiablé, des personnages relevés… mais c’est trop peu pour m’emballer. Il y a aussi la chute, mais pour le coup je la trouve vraiment forcée. Je veux bien admettre un monde où tout serait renversé avec comme point de départ un écrivain qui voulait être tueur. Mais qu’ensuite il souhaite venir en aide en mettant en place des montages saugrenus pour des individus prisonniers mentalement d’un monde ancien… je trouve ça trop tiré par les cheveux. Autant j’adhère au début, autant la fin ne me parle pas du tout. Je la vois comme un artifice hors de la narration, comme une idée supplémentaire mais qu’on aurait eu après et pas agencée. Donc il y a une idée attrayante, mais elle n’est pas utilisée dans une histoire capable de me séduire.

Deux choses lune

Une des nouvelles que j’ai le plus aimées jusqu’ici. Le début est légèrement nébuleux (je ne comprends pas comment les scientifiques reçoivent l’information d’une collision imminente en l’absence de toute manifestation physique mais peu importe, je lâche là-dessus sans problème). Le départ est très puissant : le scientifique plus malin que les autres voyage dans le temps! (Alors comment n’a-t-il pas prévu ce qui allait advenir?... Peu importe, je lâche là-dessus aussi.) Et dans l’espace. Le moment magnifique, c’est ce moment dickien où il lutte contre la réalité qui a bougé et qui le rejette sans qu’il comprenne pourquoi. Il est devenu un fantôme, mieux que ça, un horla (la nouvelle de Maupassant rentre impec avec son imaginaire ici). Il cherche un biais pour arriver à son double. Jusqu’ici, je suis complètement immergé. Là où je décroche, c’est le changement d’enjeu : vivre une idylle avec son fantôme. J’étais dans une poursuite scientifique et c’est remplacé par un assouvissement amoureux. Je n’y suis pas.
Une fois que j’ai dit ça, je peux revenir sur ce que j’ai adoré : la simplicité et la justesse du vocabulaire SF, la narration rythmée et sobre, les réflexions du narrateur qui collent à mes propres interrogations… Je vote pour!

Comme une odeur de soufre

Que c’est drôle. J’aime le côté extrêmement osé de la confrontation de la neuneusité absolue dans nos esprits : les bisounours, avec les trolls et les gobelins. L’alternance fonctionne, et la peinture des mondes n’abuse pas : on se perd pas dans des descriptions à n’en plus finir ou une exemplification sans fin des bons et des méchants. C’est parfois le piège de ces nouvelles à un coup. J’apprécie. La chute est attendue, on se dit bien que les bons vont se révéler retors. Mais alors là. J’ai été surpris de les voir carrément des ogres. Le retournement était bien dosé! Bravo! Encore une nouvelle pour laquelle voter!

La fin du monde n’aura pas lieu (ai voté pour et l’aurais bien vu gagner!)

Texte court, mais extrêmement marquant. Le début s’inscrit dans du classique : on voit le débarquement de Colomb du point de vue des “victimes”. Personnellement, je m’attendais à un Deus ex machina, pas à un repas d’assassins sournois. Très très bien vu. Ça change de l’image de gentilles victimes que les “Indiens” ont dans mon imaginaire. On croit qu’ils préparent un repas de fête pour des envahisseurs qui les assassineront, en fait ils sont dans leur rituel macabre… Tout ça mâtiné de mots du cru et de vraies connaissances sur les us amérindiens (là j’ai su que c’était toi, Barla), avec une discussion directe avec les Dieux et un pacte éthéré avec les frères Soleil et Mort. Waouh. Court, mais hyper intense, poétique mais sans abus, avec de la distance. Complètement ma came. Je vote pour obligé.

La bête du Saraillé

De grosses réussites pour cette nouvelle : une bonne immersion dans les montagnes ariégeoises, une maîtrise de la première personne avec un fort rendu d’émotions à de nombreux moments. Certes il y a des fautes, des répétitions, des temps qui passent du présent au passé, mais ce n’est pas ça qui m’a vraiment gêné. Ce qui est plus problématique pour moi, c’est le début. Je n’arrive pas à raccrocher convenablement l’épisode de l’achat de la maison avec le reste de l’histoire. Peut-être qu’il me manque des repères chronologiques. Et aussi à la fin : je trouve le sacrifice de la maison sous forme d’épilogue en dehors du reste de la nouvelle qui se concentrait non pas sur la maison mais sur la ruine au pouvoir fantômatique. Donc du très bon pour moi, mais aussi des problèmes de fond.

L'arbre de vie

Beaucoup de bonnes idées comme le cadre oriental et les références à la Genèse. Et ce côté Mille et une nuits où celui qui est enfermé n'est pas chez Shéhérazade mais un type qui joue trop à la console. À côté de ça le texte est largement inachevé tant dans la forme que dans la progression. La fin ne m'a vraiment pas satisfait… aussi, je me serais passé des univers parallèles à la mode quantique et je me serais contenté d'un métaverse magique. Pour résumer j'ai apprécié ce pas de côté dans la science-fiction en lui donnant un goût de corne de gazelle mais il me manque un fil plus solide sur lequel avancer ma lecture. Par exemple, j'aurais bien aimé en avoir plus sur l'arbre de vie qui m'a semblé anecdotique bien qu'il soit le titre de la nouvelle.

L'Apocalypse des Sempiternels

Quel joli conte de Noël ! C'était très coloré et le merveilleux a bien pris sur moi. Tout est très réussi, de la description de l'arbre monde au nom trouvé à ses habitants et à la synthèse finale opérée avec l'enfant. J'ai aimé aussi la qualité d'écriture. Et puis le découpage en différents temps. Il est dans la compétition pour un vote. Combien on en a déjà ? 8 chacun c'est ça?

Le principe d'explosion

Un dieu facétieux vient tester ses créations. Pourquoi pas mais il me manque les réflexions métaphysiques que pourrait avoir le personnage principal. J'ai trouvé que c'était un peu léger à ce niveau-là et c'est là que j'aurais vu l'intérêt de la chose. Ceci étant dit j'ai trouvé que les dialogues étaient bons même si parfois ça se répétait un peu, et l'idée est tout à fait valable. J'aurais juste aimé un autre développement plutôt que de faire reposer l'enjeu sur la découverte de l'identité de ce personnage mystérieux et sur l'histoire de la validation de l'expérience. Un peu d'horreur cosmique !

Le sentier de l'oubli

J'ai trouvé la mise en place un peu longuette mais après je suis tout à fait rentré dans cette nouvelle lovecraftienne. J'ai aimé la couleur indienne associée au monstre supérieur encore au Dieu existant, le Grand Esprit. Le reproche que je ferais serait un véritable manque de repères spatiaux quand ils sont dans la montagne où ils évoluent. Les histoires de haute vallée et basse vallée, ça ne me parle pas beaucoup. Mais c'est surtout à l'intérieur de la grotte que tout s'est compliqué. Petit reproche aussi par rapport au personnage principal : je ne comprends pas pourquoi il se livre, tout comme le narrateur, et je trouve sa volonté suicidaire un peu tardive et étrange par rapport à la peur que devrait lui inspirer ce qu'il a entrevu. En fait, je pense sincèrement qu'un autre épilogue aurait pu achever de me convaincre !

Le dernier chant des baleines

De l'action pure sur une planète lointaine avec des êtres perdus et isolés. Il y a un gros scénario, mais il y a beaucoup trop d'éléments cruciaux qui m'ont échappé. J'ai trouvé le premier chapitre très difficile à comprendre. Après, tout se révèle petit à petit. À tel point que je me suis demandé si ce premier chapitre était nécessaire. Il m'a plus rendu confus qu'autre chose. Je pense que tout est clair dans l'esprit de son auteur ou son autrice, mais cela n'est pas assez lisible pour moi. Je n'en suis pas arrivé au point où je me suis laissé faire par l'histoire. J'ai été trop gêné par mon manque de compréhension. L'histoire a un gros potentiel, c'est certain, mais de mon point de vue il faut retravailler au moins le début où il y a surcharge d'informations, même souvent à l'intérieur d'une seule phrase.

La découverte de Psi

Ma dernière lecture… Ce n'est sûrement pas la meilleure place parce que je compare avec tout ce que j'ai lu. J'ai eu du mal avec cette nouvelle parce que j'ai eu le sentiment d'être envoyé sur des fausses pistes à répétition: tout d'abord on est dans une salle de classe donc je m'attends à ce que ça ait une grande place dans la suite ou que ça ait à voir avec la chute, ensuite le type découvre des pouvoirs psy mais finalement ils ne s'en sert absolument pour rien à part découvrir le tirage du Loto, ensuite il y a l'influenceur psy qui fait un passage dans l'histoire sans que j'arrive vraiment à définir s'il'aide ou non le personnage ni quelles sont ses vraies intentions, ensuite on n'est plus dans des histoires de pouvoirs psy mais dans une histoire d'intelligence artificielle et je n'ai pas compris le moment où on a sauté de l'un à l'autre. D'ailleurs pourquoi faire des recherches sur les pouvoirs psy alors que quelqu'un a découvert le moyen d'en avoir? Pour résumer je suis resté assez sceptique après ma lecture. Je pense après coup que l'auteur ou l'autrice a voulu poursuivre plusieurs lapins mais que moi en tant que lecteur je n'ai pas réussi à suivre les sauts de l'un à l'autre...

Et les nominés sont :
Jack-potes ( j'élimine parce que le début m'a trop fait galérer)
Volte-l'âme
Pendrak ( je sélectionne parce que c'est bon comme un bon film de Noël)
La fin du monde n'aura pas lieu ( trop de poésie je suis obligé de voter pour)
les Sempiternels
On achève bien nos idoles
Comme une odeur de soufre ( j'élimine parce que la mécanique est un peu trop prévisible)
Deux choses Lune ( j'élimine parce que je n'étais pas dedans à la fin)

Je re-soupèse les trois dernières nouvelles... et c'est Volte l'âme  qui l'emporte!

Je reprécise que je n’avais pas regardé les votes avant.

Bravo à tous et toutes, j’ai bien voyagé. Pour ce qui est de ma nouvelle, je suis tout à fait d’accord avec les reproches que j’ai lus. Et puis je savais qu’elle allait déplaire aux bons Chrétiens (et ils sont tellement nombreux sur ce forum) et aussi aux bons Satanistes (et ils sont tellement nombreux sur ce forum). Finalement, je ne pouvais séduire que les nihilistes convaincus. Hormis ça, je ne comprends pas que personne ne se soit attaché au pape (il est si mignon), ni au Diable (il est si drôle).
J’ai fait cette nouvelle avec la vraie intention de vous en mettre plein les yeux. Je voulais une Apocalypse de Blockbuster avec des images grandioses et tout et tout… Je voulais une nouvelle comme une guirlande pour décorer notre concours de Noël! Le reproche que je lui fait surtout à titre personnel, c’est de manquer d’âme. J’ai largement préféré mes précédentes. Mais merci aux Conteurs qui voté pour.

Et surtout bravo aux auteurs et autrices de toutes les belles nouvelles que j’ai lues!